Dans la place! On s’était promis d’envoyer un premier post dès l’arrivée sur le site de Werchter. On ne compte désormais plus que sur la qualité (ou les caprices, c’est selon) de la connexion wifi pour rendre la chose possible.
On vous épargnera les coulisses des coulisses et notamment celle d’un record – tout personnel -: celui du temps de trajet pour relier Bruxelles à Werchter. Surtout quand on traîne derrière soi une réputation de conducteur peu inspiré sur les routes brabançonnes. On aura donc mis un peu moins d’une heure pour parcourir les kilomètres séparant la capitale du festival. Bouchons limités, mais déjà la grande foule des piétons sur le chemin qui mène au site. Des piétons qui s’interrogent en particulier sur la météo. S’étonnent même de voir les rayons du soleil darder. Les premiers du mois de juin? Ce n’est en tout cas pas un champ de boue qui attend les festivaliers, sur du velours en ce premier jour de festival.
A peine arrivé, déjà au travail : honorer le rendez-vous pris avec le groupe anglais Air Traffic, dont le premier album “Fractured Life” sortira début juillet. Un album typique de pop anglaise pour un groupe qui veut éviter le syndrome du “groupe de la semaine”, comme on en pond à la dizaine outre-Manche. “Nous travaillons dur pour devenir un grand groupe. Nous ne voulons pas être the “next big thing”, mais nous inscrire dans la durée”, insisiste le chanteur, physique de moineau, tatoué sur tout le bras. Dans la balance, le groupe place une capacité à varier les angles d’attaque. “Shooting Star”, le single du moment, balaye les territoires d’un Travis. On attend de voir ce qu’ils ont dans le ventre à la Pyramid, sur le coup de 18H10. On fonce.
19:05 : Vérification faite: le concert des Anglais confirme tout ce qu’on pouvait penser à l’écoute des extraits de leur album aux quatre coins du web. A la fois la parenté évidente avec les Keane et consorts. A la fois la capacité à mettre le turbo, et passer pour un Muse en puissance – le chanteur ayant plus qu’une ressemblance physique avec Matthew Bellamy. En territoire connu donc, mais avec une vraie capacité à emballer des mélodies accrocheuses au rythme assez correct d’un titre sur deux. C’est déjà ça. (C.Pt)
Vite dit :
Werchter Break
Si on s’amuse souvent en festival à élire le t-shirt le plus original, on pourrait aisément en faire de même avec les tatouages. « Regarde celui-là, glisse un jeune homme à sa voisine. On dirait le mec de Prison Break. » « Oui, et comme il voulait être sûr de pouvoir sortir, il s’est fait tatouer le plan de Werchter sur le dos.”
Niet Roc(k)en
« Le tabac, c’est tabou. On en viendra tous à bout. » Et les organisateurs de Rock Werchter tentent de nous donner un coup de main. Cette année, le Marquee était non fumeur. Difficile pour le service d’ordre, comme vous pouvez l’imaginer, de repérer les contrevenants.
Pingback: Werchter : Babyshambles annule | frontstage