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Mon Dour des Flandres (1)

par le 13 juillet 2007

Ce qu’il y a de bien ici, c’est qu’on croise aussi des collègues venus du nord du pays. Ben oui, les Flamands s’intéressent à Dour, qu’ils soient festivaliers ou journalistes. Jeudi, je suis donc tombé sur le jeune stagiaire envoyé par le Standaard (Kristof, als jij ons leest, gezondheid, hein!), un Anversois vrai de vrai qui m’a embarqué au Club Circuit voir les Fixkes.

Club Circuit (www.clubcircuit.be), c’est une sorte de fédération regroupant des clubs et des organisateurs de concerts en Flandre. Quant aux Fixkes, ce sont des Anversois vrais de vrais eux aussi, chantant dans le patois local et sans sous-titres. Ça, c’est un peu le côté surréaliste de Dour, vous voyez? Les Fixkes, donc, proposent une pop-folk qui doit bien donner dans un petit club, avec ici et là un peu d’harmonica et d’accordéon. Le groupe a par ailleurs défrayé la chronique chez lui avec un single, “Kvraagetaan” (“Ik vraag het aan”) qui est resté une quinzaine de semaines tout en haut de l’Ultratop. “Ce qui ne l’a pas empêché d’être critiqué en Flandre, justement parce qu’il chante en patois”, m’explique mon collègue. En plus, ils ont refusé de chanter à “Tien om te zien” (ça existe donc toujours; chez nous, l’équivalent, “10 qu’on aime”, est mort et enterré depuis des lunes). “Leurs chansons, continue-t-il, évoquent le passé, parlent de la mélancolie qu’on peut ressentir quand on repense à la fille du voisin, aux parties de foot dans la rue, des trucs comme ça…” Une chose est certaine: le groupe est suivi par une cohorte de fans, qui reprennent donc le refrain de “Ik vraag het aan” en chœur… Mais comme il n’a pas encore un répertoire très étendu, il fait aussi des reprises, tel ce rap signé Freestyle Fabriek. “C’est aussi un groupe d’Anvers. Le morceau s’intitule “Oui, j’ai couché avec ta femme”. Tu connais?” Ben non, je me suis arrêté à t’Hof van Commerce… Ils sont marrants, les Anversois! (DS)

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