En mai dernier, Philippe Manche écrivait à son sujet dans le MAD qu'”il y a des signes qui ne trompent pas. Bien sûr, la jeunesse qui transpire de ce solide gaillard d’à peine 18 printemps y est sans doute pour quelque chose. Bien sûr aussi, Holly, le premier album de Justin Nozuka, fleure bon la maturité. Ses chansons simples mais pas simplistes, joliment inspirées et délicieusement acoustiques, sont suffisamment entêtantes pour vous accompagner un peu plus longtemps que le tube qui passe à la radio pendant le petit-déjeuner.”
Six mois plus tard, on ne changera pas une virgule de cette description faite du jeunot Justin Nozuka, qui continue à n’avoir que 18 printemps à afficher. Né d’un père japonais et d’une mère américaine, aujourd’hui installé au Canada, ce sixième d’une famille de sept enfants suit ses cours par correspondance durant ses tournées. Dont l’Ancienne Belgique a vécu un nouvel épisode, vendredi dernier avec Fink en première partie. Une nouvelle soirée sous le signe de la folk, donc, au Boulevard Anspach, et qui aurait pu se résumer en un très joli doublé pour nous: venus pour mettre en boîte Nozuka, tout était en place pour accueillir Fink en session acoustique. Plaisir remis à plus tard.
Folk, Justin Nozuka? Oui, mais sans renier son admiration sans bornes pour Marvin Gaye ou Lauryn Hill, sans mettre sous l’éteignoir ses penchants pour la soul et le r’n’b. Il avait 15 ans quand il a écrit la majeure partie des compositions de “Holly”, paru en mai, et son tube “Mr Therapy Man”.
Blues, soul, folk, il y a un peu de tout ça dans les morceaux de ce premier disque, dans la lignée d’un Ray Lamontagne, et qui devrait avoir un successeur dans le courant de l’année 2008. Et on ne sait quelle facette on préfère quand Justin et son guitariste Mark Pellizzer entament les premières mesures de “Hollow Man”, dans un recoin de leur loge, au dernier étage de l’AB. La facilité avec laquelle il remodèle son morceau est en tout cas déconcertante, autant que la profondeur enrobante de sa voix et la mélancolie douce qui s’en dégage, avec la nuit bruxelloise pour décor. Dans la douche où il était recroquevillé pour capter le moment, Dominique Duchesnes a failli en verser une larme.
Michel Lebrun
7 décembre 2007 à 19 h 47 min
??? Je ne comprends vraiment pas ce que les médias lui trouve.
J’étais à l’Ab club vendredi dernier lors de son passage. J’ai rarement vu un aussi mauvais concert, me suis enfui, et je n’étais pas le seul à le faire, après 4 morceaux. C’est vrai que les midinettes de 16 ans étaient aux anges.
En plus de faire de la soupe, il est plutôt antipathique, en tout cas sur scène.
Mail il me semble que vous n’étiez pas dans la salle M. Manche, vous auriez compris
Par contre Fink est vraiment excellent…
Le Soir
8 décembre 2007 à 11 h 53 min
FInk, espérons le, ce sera pour une prochaine fois. Il s’en est fallu de fort peu.
Philippe Manche n’était effectivement pas dans la salle, ni à la session.
En espérant que la session vous réconcilie avec Justin. Sinon, à vendredi prochain 😉
Cherry
16 janvier 2009 à 18 h 04 min
**** PLACES JUSTIN EN VENTE DEMAIN ****
20 avril – Lyon – Le Ninkasi Kao
21 avril – Istres – L’Usine
23 avril – Lille – Théâtre Sébastopol, festival Les Paradis Artificiels
24 avril – Angers – Le Chabada
25 avril – Paris – Le Bataclan
27 avril – Toulouse – Le Bikini
28 avril – Bordeaux – Théâtre Barbey
sandrine
20 août 2009 à 20 h 57 min
justin nozuka antipathique, loin de là, j’ai pour ma part eu la chance de le rencontrer et d’assister à quelques unes de ses concerts et je ne suis absolument pas d’accors, chacun peut ressentir la musique différement mais de la à dire qu’il fait de la soupe!
et non je ne suis pas une midinette de 16 ans! j’aime sa musique, j’aime l’artiste qu’il est, j’aime les sensations qu’il me fait ressentir, j’aime sa disponibilité, la liste est longue…
les textes de son album ont été écrit alors qu’il avait seulement 15ans, je ne suis pas sûr que vous sachiez en faire autant à cet age!