Le duo The Do, composé de la chanteuse franco-finlandaise Olivia B. Merilahti et du musicien Dan Levy, est en tournée , espérant étendre à d’autres pays son succès en France né d’un gros bouche à oreille l’an passé sur l’internet. Ils passaient hier par le Bota.
La galerie-photos du concert.
Résolument tourné vers l’international, le groupe prévoit 24 concerts jusqu’au 18 avril, en France mais également à Bruxelles, Amsterdam ou Zurich. Son album “A mouthful” (“une bouchée” en anglais), paru le 14 janvier, s’est pour l’heure écoulé à quelque 30.000 exemplaires et a occupé la première place des ventes en France la semaine de sa sortie.
The Do (dont le nom s’écrit avec un “o” barré à la scandinave) est né de la rencontre, il y a trois ans, entre Dan Levy, 31 ans, et Olivia B. Merilahti, 25 ans, amenés à collaborer à la bande originale du film “L’Empire des loups”. Lui est un multi-instrumentiste fan de jazz et de musique classique du XXe siècle (Stravinsky, Bartok…), qui compose alors pour le cinéma, la danse et le théâtre. Elle, née d’un père français et d’une mère finlandaise, a chanté dans des groupes de rock et d’électro.
Le nom du groupe vient des initiales de leurs prénoms et fait aussi référence à la première note de la gamme et au mot japonais qui signifie “la voie”. Cette rencontre artistique et amoureuse a été un déclic. “Ca n’arrive pas trois fois dans une vie”, soulignent-ils, cités par leur maison de disques Cinq7 (Wagram).
C’est pourquoi “A Mouthful”, écrit après d’autres BO pour le cinéma, est un album si touffu, remarquable d’éclectisme et capable d’incorporer une multitude de genres sans pour autant être incohérent: pop, rock, folk ou hip hop, avec un zeste de musiques du monde. Les textes des chansons sont en anglais et, pour l’une d’elles (“Unissasi laulelet”), en finnois.
Bien avant la sortie de “A mouthful”, The Do a fait l’objet d’un énorme “buzz” sur internet, renforcé par le choix du mini-tube “On my shoulders” pour illustrer une publicité pour des cahiers.
me
14 février 2008 à 1 h 04 min
une publicité pour cahier….mouais.
est-ce que un groupe vraiment génial (the Do ne sont pas géniaux, c’est mon avis, joliet et easy) a besoin de la plateforme publicitaire pour se faire remarquer?? Voyons…prenez de la graine de Tom Waits (qui refuse toute pub), The Do, et ça évitera que vos chansons deviennent “la chansons des cahiers à la TV!”…
mouais mouais mouais… ça m’emballe pas moi, avec leur musique sympa sans plus, leur photos limite promo qui ressemblent à des photos de mode lisse, leur références nickels… très lisse tout ça.
(et que personne, ni le journaliste, ni les fans ne se sentent agressés, je réagis surtout quant à cette histoire de pub)
Jordane
16 février 2008 à 0 h 44 min
Si cette pub leur a permis de se faire connaitre en Europe, ce n’est pas si mal, non ? vu comme c’est dur pour les jeunes groupes, c’est plutôt un cadeau du ciel.
Cet album est fabuleux, c’est tout ce que je peux dire. Après, les photos et autres, ce n’est que secondaire.
Et puis comparer Tom Waits à ce groupe, c’est un peu léger aussi. Ils veulent lui ressembler ?
me
16 février 2008 à 1 h 02 min
pas d’accord.
et ma comparaison avec tom waits, c’est par rapport à l’attitude face à la pub. pas à la musique.
on ne me fera pas dire que c’est du super classe de se faire remarquer comme ça…
enfin, vaste débat. 😉
Rudi
15 mai 2008 à 12 h 13 min
Samanta a laissé ses impressions, si ca vous intéresse, c’est par ici : http://concerts-review.over-blog.com/article-19577887.html
JiPi
15 mai 2008 à 13 h 41 min
Une heure de concert, seulement! La faute au Bota ou au groupe? Dommage que le concert de mercredi soir se soit terminé sous les huées de nombreux spectateurs frustrés par la durée, trop courte, de la prestation.