“Alik” à l’Orchestre National de Barbès

Alors que Kery James déverse à fond les basses de son hip-hop hexagonal sous la toile de l’Univers, nous attrapons Kamel Tenfiche dans l’espace VIP de Couleur. La bière à la main, le sourire en coin, il est l’un des onze de l’Orchestre National de Barbès made in Algérie, Maroc et France. Rien que cela!

C’est la deuxième fois que l’on vient à Couleur Café. La première, c’était il y a 8 ans. En 2000 en fait. On aime bien venir ici, on retrouve le côté subversif, dans le bon sens du terme et l’humour que nous aimons mettre en avant avec l’Orchestre. Le métissage aussi…

Kamel parle de l’Orchestre, de ses influences métissées précisément, une culture de l’exil bercée par le raï, le rock et le gnawi. Il raconte Barbès, ce petit bout d’Afrique égaré au pied du Sacré-Coeur de Paris: Un quartier qui était en train de mourir, ghettoïsé mais tellement plein de vie…

L’Orchestre entre en piste vers 21 heures. On peut lui dire “Alik”, non de son dernier opus mais aussi expression utilisée entre les musiciens pour dire “Allez, vas-y, à toi… Attention, gaffe, ça va être à toi, prépare ton morceau et ta partition…”

“Alik” donc à l’Orchestre National de Barbès que l’on retrouvera plus tard avec autant de plaisir que l’on a eu à renconter Kamel.

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Alain Gérard et M-Y.M. (St.)


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