Ce n’était pourtant pas si mal parti: pile-poil à la moitié de son concert, au moment où Mika s’apprêtait à tomber la chemise sur “Stuck In The Middle”, elle est arrivée. Une averse monumentale, qui s’est abattue sur Werchter, dûment annoncée depuis Bruxelles quelques minutes auparavant par SMS. (la setlist)
Elle n’aura pourtant pas réussi à doucher l’enthousiasme du moment de la chorale humaine venue entonner en compagnie de Mika les “Relax”, servi en ouverture, “Big Girl”, qui donne lieu à de fort amusants trémoussements de la part de big girls en robe bleue pailletée. Léger, frivole et à point nommé pour faire se trémousser l’assemblée. Qui salue à juste titre l’effort accompli par Mika dans la langue locale, le néerlandais (ben oui) pour annoncer “Billy Brown”, où déboulent cuivres et cordes.
19:38, le vent qui tombe d’un coup sur Werchter n’est guère trompeur; et c’est comme un seul homme que les plus prudents se ruent vers les échoppes. Ils reviendront au galop pour “Grace Kelly” et “Lollipop” sur lesquels se finissent les ébats. Les ballons multi-colores, le show tout aussi bigarré, Mika à Werchter ne rétrécit ni ne pâlit au lavage, au contraire de sa tenue, qui elle sera réduite à peau de chagrin en fin de concert. Mika, voix haut perchée, généreux en sucettes (qu’il distribue pour clore Lollipop) et en déhanchements suggestifs, pourra revendiquer le titre de premier roi de la fête. Voilà qui promet. (C.Pt)
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nold
4 juillet 2008 à 8 h 01 min
fallait de l’eau pour mettre dans la soupe