No Stress /2 au volant

Ce qu’on peut être naif. Par excès de confiance, ou défaut de prudence, on a choisi, comme chaque année, la formule « tout auto » pour rallier Werchter. Manière de ne pas passer quatre nuits sous tente. Choisi aussi, un peu malgré soi, de ne quitter le bureau que sur le coup de 15 heures.
Chat échaudé devait craindre l’eau froide : nos dernières expériences nous avaient pourtant dicté que si cinquante kilomètres séparent werchter du centre bruxellois, la route est plus tortueuse qu’une Petite ceinture sans pont Belliard à l’heure de pointe. Et la mauvaise habitude nous avais déjà fait manquer l’année dernière les premiers groupes. Air Traffic, déjà ? En voilà qui portent un nom à la limite de la provocation pour ceux qui, par voie routière ont peur seule occupation, durant l’heure trente de trajet d’apprendre le numéro de plaque de la Scénic qui vous précède. Une père qui conduit sa fille au rendez-vous louvaniste. Et qui, « parole de ch’ti « – c’est l’autocollant qui le prétend, ne l’abandonnerait pour rien au monde avant d’avoir pu, du coin de l’œil, apercevoir le grand portique d’entrée.
No chance, il devra, comme la plupart, la lâcher dans un parking de délestage. C’est la dure loi de Rotselaere.
Au moins cette fois aura-t-on bien mené sa barque, évitant la découverte forcée des routes de campagne brabançonne. Avec, tout de mêm e une épée de Damoclès : celle de manquer complètement un des concerts auquel on se réjouit le plus d’assister, celui des Vampire Weekend. Bien qu’on ait rien contre Mika.
Puis, on aime assez le disque des Last Shadow Puppets, emporté pour oublier qu’ils ne seront pas de l’affiche. Mais quatre doses d’ « Only The Truth », tout de même. Demain, juré, on emporte la pochette complète de CD. Et on partira plus tôt. Ingrid Betancourt ne sera de toute façon pas libérée une seconde fois.

En guise de premier cadeau, la setlist du concert des Vampire Weekend, tout juste achevé

Mansard roof
Campus
Cape Cod Kwassa Kwassa
M79
A-Punk
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Kids
I Stand Corrected
Oxford Comma
Walcott


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  1. Pingback: Werchter : Babyshambles annule | frontstage

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