En version dégraissée par rapport à sa récente tournée avec les Bad Seeds, c’est un Nick Cave, chanteur de Grinderman, qu’on retrouve au Marquee. Soit Nick himself, Warren Ellis, Jim Sclavunos et Martyn Casey, la moitié de ses mauvaises graines.
Scié par l’accueil et gratifiant le public d’un respect, Nick Cave et ses Grinderman ont fait l’effet d’une décharge électrique parmi les spectateurs, comme si, d’un coup, 5.000 personnes avaient mis le doigt dans la prise.
Avec un répertoire plus sauvage qu’avec les Bad Seeds – la majorité de chansons est piochée dans le premier Grinderman, les quatre musiciens jouent les yeux bandés tant la confiance est totale. Grâce à un Warren Ellis habité, menaçant et très présent aux percussions ou guitares et à une section rythmique primale et essentielle, Nick Cave, shamanique, s’intègre aux trois autres musiciens comme un abeille dans sa ruche, allusion à un «Honeybee» puissant et jouissif pour un concert brut et enlevé.
Philippe Manche
Depth Charge Ethel
Get It On
Electric Alice
Grinderman
I don’t Need To Set Me Free
When My Loves Comes Down
Honeybee
Dream
Man In The Moon
No Pussy Blues
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Love Bomb
Go Tell The Women
Tupelo
Get Ready For Love
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starac
14 août 2008 à 14 h 23 min
la setlist est pas exact mais le concert etait fanatastique. nick cave etait un messie de l’apocalypse… vraiment bandant