No stress – Orage sur le matos

La journée avait pourtant bien commencé. Arrivée sans se presser vers 13h30, heure de petite affluence, confortable pour se garer, quérir son précieux sésame et rejoindre la salle de presse, en backstage. Le ciel est pas prometteur mais pour l’instant l’imper reste dans le sac et le terrain est encore relativement praticable.

Ca sent bon la bouffe et les festivaliers remplissent à mesure leur verre et les travées du Parc Astrid. La salle de presse est petite, une vingtaine de place pour environ 200 accréditations. Mais on est dans les premiers, alors on prend ses quartiers, d’ailleurs Noah notre stagiaire photo est déjà dans la place, connecté. On discute un coup pour faire connaissance, cool. Puis viennent les premières questions : “t’as du réseau ?”. Aie, on commence à être trop. Le wifi est pas costaud. Ca passe pas, va falloir sortir de cette cage de Faraday en béton (armé?) et chassis en métal pour capter un peu du précieux jus qui projettera prose, sons et images vers les rédactions qui mettront ça en musique pour le canard du lendemain. Mais sur Frontstage, textes, son et images (y compris vidéos), on envoie quasi en live sur la toile. Et si la connexion est pourrite, ben le site il vit pas. Et ça, les internautes aiment pas. Et nous non plus.
On s’installe donc dehors, sous la tonnelle, près du bar. No stress, ça va d’aller.
Panne de courant. Ordi qui plante. Impossible de récupérer les sons de l’interview de Camille que Nico, un de nos chroniqueurs, vient d’interviewer. La poisse. Le temps file, la tension monte et rien ne (se) passe. A griller du temps sur la technique, la frustration monte, on n’est pas là où on devrait : le terrain, avec le monde, devant les scènes. Une bonne chope, on respire, un énième coup de fil à Cédric, qui nous assiste à distance depuis Bruxelles, pour se rassurer encore. On va y arriver. Une bière, on se détache un moment du backstage pour vider la tension accumulée et on reprend le taureau par les cornes, enfin, le pc par la souris. OUf, y’a du mieux, le pc rame plus et la connexion s’est stabilisée. Avec Nico, on a jonglé entre deux ordis pour finalement sortir le son Camille. Les images de Tellier passeront vaille que vaille. Pas encore très efficace, mais faut dire qu’en festival comme dans les rédactions, en Belgique en tous cas, suivre un événement en live sur le net, concert ou match de foot, c’est pas (encore) dans les habitudes. Le matos suit pas toujours, les organisateurs d’événements non plus. Reporter web, bardé de ses dictaphone-caméra-carnet-stylo-ordi. Pas tous les jours “no stress”. Aujourd’hui, ça ira mieux.


commenter par facebook

répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *