Dark de chez Darc

Il y aurait beaucoup à redire sur Amours Suprêmes, dernier album de Daniel Darc paru en début d’année qui continue de jouer, souvent paresseusement, la carte d’une rédemption qu’on nous ressert à tout bout de champs depuis quatre ans (et d’ailleurs ressortie de sa manche dès le début de son set par l’intéressé qui s’autoproclame fièrement troisième élément d’une trilogie de prestigieux survivants composée de Keith Richards, Iggy Pop et lui-même donc… euh oui mais non hein Daniel quand même pas).

Rien à redire par contre sur le concert donné par Darc, tout de noir vêtu et forcément cabotin, ce dimanche après-midi dans les halles liégeoises. Epaulé par un groupe très (trop ?) pro, le chanteur français transcende les titres d’Amours Suprêmes : Les Remords, J’irai au Paradis, un formidable L.U.V. chanté sans Bashung (occupé à siroter un coca light en backstage selon Darc) mais avec la grâce, le très gainsbourgien La Seule Fille sur Terre. Tandis que, le temps d’une puissante Elégie, il se transforme en chef d’orchestre tyrannique. Nijinsky et un Cherchez le garçon particulièrement couillu en guise de final venant compléter la bonne parole prodiguée par le prédicateur Darc, ravagé, qui s’est vraiment sublimé devant ses ouailles pour un concert sombre, intense, que l’on s’est pris en plein cœur, comme une parole d’évangile. Selon Daniel. (N.Cl)


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3 Comments

  1. Bily JOe

    13 juillet 2008 à 21 h 59 min

    Il n’y a qu’en francophonie sans véritable culture musicla qu’on tolère de tels tocards sans talent autre que de jouer d’un mythe idiot de défonce gracieuse alros qu’elle est pitoyable plus encore dans son cas.

    Un véritable nullard.

  2. lulubelle

    14 juillet 2008 à 16 h 42 min

    outre le son merdique, il était pathétique!!!

  3. Djewe

    15 juillet 2008 à 16 h 04 min

    Eh bien non pas d’accord avec vos critiques, si ce n’est que sur le premier morceau le son était bien pourri, ce set était tout simplement fabuleux, avec un band qui assure et un Darc à la limite mais prenant…(It’s only -not- rock’n roll Baby)ce que je ne peux dire du concert suivant “Nada Surf” soporifique au possible qui semblera encore plus em… avec le recul après les prestations d’Arno, Dionysos et Alain Bashung.

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