No stress/ Contrôles sur le rail

Tous les moyens de transports sont bons pour rallier Dour. Si sur la route, en début d’après-midi, c’était plutôt fluide (paraît que depuis ça s’est engorgé), en descendant du train à Saint-Ghislain, contrôles anti-drogues avec chiens sniffeurs et fouilles en règle attendent les festivaliers, envoyés par grappes se faire tâter le sac.

Ceux qui n’ont pas été pisté par la bête peuvent monter dans le bus qui fait la navette de la gare à la plaine de la Machine à feu. Les autres sont envoyés devant l’ancienne gare pour une petite entrevue avec la police. On se prête au jeu, direction la file des suspects. Ca rigole pas. Ca avance pas non plus. Embouteillages à la fouille. Deux trains entiers n’y seront pas soumis, dedans très certainement quelques chanceux.

Des petits paquets sont trouvés dans notre file, une boîte d’allumettes avec un peu d’herbe, une en plastique blanc contenant apparemment du speed. Abandonnées là histoire de passer à la fouille blanc comme neige. “C’est à toi ?”. Non. “Si c’est à toi”. “Non msieur”. “OK on va devoir sévir, tout le monde contre le mur à un mettre de distance les uns des autres”. Relativement bon enfant jusque là, l’ambiance retombe. Silence. Deux gars débarquent de leur plein gré pour se dénoncer. “Notre pote a été pris. Il avait plus de 10 grammes d’herbe (la quantité qui envoie devant le juge). Mais c’est à nous aussi.” Solidarité. Après une bonne heure d’attente, à notre tour. “OK tu peux sortir ce que t’as”. “J’ai rien msieur l’agent, chuis venu par curiosité”. Fouille. Rien à saisir. On évite le combi et on prend la navette qui nous emmènera vers la plaine de la Machine à Feu. (c.dp)


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