No Stress / Piège au parking

Le froid, la pluie, la fatigue encore tenace du weekend des Ardentes avaient eu raison de notre envie de revoir encore une fois ces kings du turntablism de Birdy Nam Nam (qui ont, paraît-il, à nouveau mis le feu sur la plaine de Dour). Il y en aura d’autres et puis il y a encore du pain sur la planche : rentrer au chaud et au calme pour écrire ne sera pas du luxe.

Seulement voilà, arrivés au parking presse on démarre… pour se retrouver bloqués trois mètres plus loin. Le champ s’est transformé en boue et une voiture de marque allemande à trois initiales patine, s’embourbe et n’avance plus, bloquant le seul chemin menant à la sortie. Au début, on rigole. On défonce les derniers chips qui traînent sur la banquette, on discute entre covoitureurs des bons moments de la journée, tous les trois d’accord pour dire que le concert de Foals fut la belle petite claque du jour. Les secondes passent et on comprend que les types embourbés ne s’en sortent pas. On se retrouve à dix autour du véhicule à pousser dans tous les sens, échafauder des solutions, tenter de poser des planches sur le sol, re-pousser dans tous les sens. Rien n’y fait. Les minutes s’égrènent. Et là, la frustration commence doucement à monter : d’un côté on rate des concerts, de l’autre on n’avance pas d’un pet côté boulot. Quand ce n’est pas le wifi qui déconne, les groupes qui jouent en même temps, ou que sais-je encore, voilà que les conditions se liguent pour nous foutre des bâtons dans les roues (si je puis dire…). Alors on cherche des solutions de plus belle et on ne trouve pas. Et les minutes continuent de filer et on est trempés. Et le nombre de voitures coincées gonfle. Finalement, on se résigne : on n’y arrivera pas. Impossible de déloger la bagnole. Des responsables arrivent, partent en quête d’un véhicule prévu à cet effet. De notre côté, on s’organise. Chacun bouge son véhicule de manière à ouvrir un nouveau passage. Enfin, au bout d’une éternité, on se sauve du parking en jurant. Ce weekend, c’est dit, on campe dans la salle de presse. (N. Cl)


commenter par facebook

répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *