La réplique du jour, on la doit à Sacha Toorop, fort à propos en intro à son concert, précédée d’un chant choral dans le cadre du “Défi pour la Terre”, et des remerciements de Charles Gardier aux festivaliers pour leurs efforts pour la propreté sur le site. Et Sacha d’apercevoir alors la casaque bleuté de Didier Reynders dans la foule, pour l’apostropher gentiment: “Pensons à la terre et à l’océan. J’espère que vous y penserez, Mr Reynders”. Dommage, toutefois, qu’il ne lui ait pas donné l’occasion de répondre à l’invective
Taquin Sacha, qui n’avait pas fait les choses à moitié pour sa fiesta ardennaise, quasi à domicile.
On ne sait si un jour Sacha connaîtra la reconnaissance publique. Il n’en reste pas moins que le Liégeois-Hollandais a livré l’un des sets les plus joliment emballés de l’après-midi, avec son groupe Zop Hopop d’abord, avec Peter de l’Orchestre du mouvement perpétuel ensuite, pour une partie plus hip-hop et drôlement bien balancée. Et pour rester dans les grands, c’est Baptiste Lalieu, Saule sans pleureurs avec qui le groupe entonne “Si” et “Vivre sans tendresse” avant la plus belle “cascade improvisée” du jour, dans laquelle il faillit bien y laisser sa cheville. Une chute de toute façon bien dans le ton d’un concert où Toorop jongle avec les improbabilités, pour inviter ensuite Baloji, à nouveau classe et sublime pour un magique “Entre les lignes”.
On redescend d’un bon demi-mètre avec l’arrivée de Patxi, haut comme deux pommes, et ami des Francos, pour “Au clair de la terre”. Ceux qui l’avaient croisé et s’interrogeait sur la raison de sa présence en ces lieux auront eu leur réponse. Cruciale pour la suite du festival, on l’avoue.
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