Samedi déjà, le temps spadois balbutiait, pas trop sûr de vouloir laisser le beau rôle au soleil, pas trop pluvieux non plus. Suffisamment déboussolant pour ne plus savoir s’il fallait se couvrir ou se découvrir. Même topo ce dimanche, qui s’annonçait pourtant souriant.
Ensoleillé, à l’image du groupe Makali, venu tout droit de Nîmes, qui pratique un reggae-pop léger et en apparence sans prétention. Derrière Barnabé Saïd-Albert, le fils d’Isabelle Adjani, un groupe qui roule sa bosse en France depuis une demi-douzaine d’année, et qui sortira un premier album à la rentrée, “De la chanson et puis c’est tout”. Venus du Sud, ils offrent sans conteste la meilleure solution contre la grisaille, la voix de la chanteuse-clarinettiste Armelle Ita évoquant une Olivia Ruiz, sur des textes qui transpirent la simplicité et la joie de vivre, même quand Makali abordent sujets plus graves. A confirmer sur disque en septembre.
Du Sud au Nord, on retrouve, une semaine après les Ardentes (comme bon nombre de groupes si l’on sort la calculette: St-André, Girls In Hawaii, Daniel Darc, Hollywood Porn Stars, et j’en oublie), la furie Tibblin dans ses oeuvres. Trempée par la pluie, elle aussi, en toute transparence vestimentaire, la Suédoise d’origine a rangé au placard les précautions stylistiques pour donner un punk-rock sans guère de concession. Sombre et torturé (Tue-moi), avec une rageur qui est la marque des timides (“Make Me Pretty”); il suffit de voir avec quel air de chien sur la défensive elle regarde son public entre les morceaux. (C.Pt)
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