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Mon Dour des Flandres (4) : Shameboy

par le 21 juillet 2008

Shameboy - Photo by Rob WaldersShameboy, alias « Gala de Basses à Gogo », alias le duo immanquable aujourd’hui sur les dancefloors du pays. La dernière arme secrète flamande en la matière depuis Goose joue une musique instrumentale tendance électro costaude, aux basses profondes et ronflantes, truffée d’effets et de breaks malins.

Deuxième Dour ceci dit pour le tandem : « En 2006, c’était à une heure impossible, genre 4 heures du matin ou à peu près. À l’époque nous n’avions à peine qu’un single, nous pensions qu’à cette heure-là, plus personne ne serait dans l’atmosphère, bref, qu’il n’y aurait personne vu que nous n’étions pas connus ici. La tente était pleine et ça a été une vraie fête. » Depuis, ils ont eu le temps de capter l’esprit Dour, les deux compères : « La plupart des festivaliers viennent ici pour voir des groupes qu’ils connaissent et encore plus des groupes qu’ils ne connaissent pas. Ils ont l’esprit ouvert à la nouveauté. »

En live, comme ce dimanche sur le coup de minuit au Marquee noir de monde, on se laisse très vite envelopper par les boucles aussi simples Shameboy - Photo by Rob Walbers que redoutablement contagieuses de compos comme « Strobot » ou « Heartcore », un extrait du récent album. Ah oui, au fait, les présentations… Penchés au-dessus de leurs consoles : Jimmy Dewit (Discobar Galaxie) et Luuk Cox, batteur d’Arsenal et de Buscemi. S’ils sont fans des Etienne De Crécy, Philippe Zdar et autres tenants d’une antique french touch, on n’est parfois pas loin de Justice ou certaines productions allemandes de la vague électrorock. Enième déclinaison du genre ? Non : pas de hype ce coup-ci, de vraies compositions, et puis des sons qui rappellent ce qui se faisait en Belgique dans le genre au cours des années 80 et 90. Prochains rendez-vous : les 10 Days le 26 juillet et le Bucolique Ferrières le 12 septembre. Notamment.

Didier STIERS

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