14 groupes, deux chapiteaux. L’été festivalier, ce n’est pas que de grosses machines. Des Werchter, des Couleur Café, des Francofolies et des Pukkelpop. C’est aussi de petits rassemblements musicaux à l’assistance parfois confidentielle et à l’entrée souvent très bon marché. Lundi, celle du Power Festival, à La Louvière, était même tout simplement gratuite.
Certes, il fallait du courage pour gagner la région du centre dans la foulée du festival de Dour. Mais ceux qui l’ont pris à deux mains (la fatigue monsieur…) ne l’ont certainement pas regretté. D’ailleurs, pour beaucoup, il s’agissait en quelque sorte d’une after.
Sans faire affront aux Anges ou autre El Guapo Stuntteam (son vengeur masqué s’immole même dans les chapiteaux au toit en plastique), les seuls Eighties Matchbox B-Line Disaster méritaient le déplacement. Sortes de Sisters of Mercy dopés aux amphétamines, les 80’s jouent à s’en faire péter les tympans une sorte de psychobilly gothique. Sombre et nerveux. Percutant et violent.
Le quintet de Brighton a traversé La Manche pour cet unique concert. Il l’assure pieds au plancher. La voix gutturale de Guy McKnight et le tout gros son des Anglais donnent le ton d’une soirée bien rock’n’roll.
“I drink all night. And I Sleep all day”. Pas de doute… En cette période de l’année, les paroles de « Psychosis Safari » sont en osmose avec la philosophie locale. Les 80’s sont encore meilleurs que le souvenir qu’on en gardait (ils étaient à la Rotonde le 3 mai 2003). A quand un troisième album ?
Julien BROQUET
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