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Une dernière nuit à Dour

par le 22 juillet 2008

En profiter encore un peu avant de devoir patienter un an : les accros à Dour toujours présents sur le site dans la nuit de dimanche à lundi n’avaient peut-être pas d’autre idée en tête.

Après avoir été bouger sur Shameboy, désormais une valeur sûre dans le genre, on s’en jetterait bien une petite dernière. Les tickets boisson se vendent par cinq, pas à l’unité. Ben oui ! Ben tant pis, alors…

Direction le Dance Hall où s’active DJ Qbert. Une heure et demi du matin… L’ex-Invisible Scratch Picklz est resté un magicien des platines qui mixe et tricote les breaks plus vite que son ombre. Les amateurs de vieilleries soul et funk y reconnaissent quelques classiques mais les enchaînements ultrarapides ne font pas danser tout le monde.

Alors on va jeter un œil sur Slagsmalsklubben, à la Petite Maison. Une bande de six Suédois en partie installés à Berlin et qui s’amuse avec des ritournelles de jeux vidéo (et les machines pour les bidouiller), mixées sur des basses et des rythmes plus échevelés. Rigolo, mieux même, plutôt euphorisant : on se met vite à taper du pied, puis à bouger la tête, puis tout le reste et… on s’aperçoit qu’il est 2h30 et que c’est pour ça qu’ils mettent un terme à leur prestation et qu’ils quittent la scène.

Au Dance Hall, le turntablism est toujours de rigueur. Allez, on plie bagage. En repensant à ce qu’il reste encore à écrire. Et, en ramassant un exemplaire promo du disque d’Abyss déposé en quantité à l’espace presse, à tous ces groupes qui ont eu la tâche ingrate d’ouvrir sur chaque scène… Jouer à 12h30 ou à 13h00, c’est en général devant une centaine de personnes, ce qui fait peu quand on en compte plus de 30.000 par jour. En même temps, pour certains, comme ces Montois proches de Muse et techniquement au point, c’est déjà ça de pris, jouer à Dour.

Au fait, pour Natalie Portman, c’était la running joke de cette édition. Bon… plus que 80 bornes ; on reviendra l’an prochain !

Didier STIERS

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