Chocolate Jesus

Ce n’est pas nouveau. Les festivals ciblés se permettent de temps à autre quelques incartades. On a ainsi pu applaudir il y a deux ans les très punks New York Dolls au Graspop, repère des fans de métal. Certain(e)s ont aussi pu hurler en juillet pour les Tellers aux Francofolies. On s’est donc, disons, à moitié, étonné en voyant Moriarty sur l’affiche d’Esperanzah !. « C’est parce qu’on fonctionne au coup de cœur », commente l’attachée de presse Carine Demange. Et on comprend en voyant sur scène le sextet franco-américain. Un savant mélange de folk, de blues, de country… Un groupe qui s’est inspiré du « Sur La Route » de Jack Kerouac pour se trouver un nom et qui joue de la machine à écrire le temps d’une chanson. Ça change des instruments traditionnels. On reste dans le dépaysement pour une reprise du « Enjoy the silence » (à la guitare acoustique et au xylophone) cher à Depeche Mode. Puis du « Chocolate Jesus » (rien de Personal) de Tom Waits. On est en Belgique ou on ne l’est pas.

 J.B.


commenter par facebook

répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *