Comment j’ai pas raté mon interview avec Metallica

Impossible de confondre : la tête d’affiche du jour, ce sont bel et bien les métallos américains. Il suffit d’aller faire un tour au village des artistes pour s’en rendre compte. C’est eux qui occupent le plus d’espace, flanqués qui plus est de toute une suite : production, bodyguards patibulaires et bodybuildés, etc.

Et quand c’est à votre tour d’entrer dans le préfab’ où l’interview va avoir lieu, puisque c’est pour cette raison qu’on attend dans cette partie du site où on ne pénètre que sous haute surveillance, ce n’est qu’à condition que le passage soit bien libre. « Ils sont quatre, ça fait quatre pièces, ce n’est pas facile », nous explique-t-on. Ce qui n’a pas été facile non plus, manifestement pour leur firme de disques en Belgique, c’est d’obtenir un peu de temps réservé à la presse. C’est comme les slots à Zaventem. Tel pays, autant de slots. Après, démerdez-vous pour y caser tous les journalistes demandeurs ! Dans un premier temps, l’idée était que je rencontre Rob avec un collègue flamand. Puis, ça a été annulé, à charge de revanche : une promesse d’interview en Allemagne, avec les patrons du groupe plutôt que son bassiste. Une demi-heure plus tard, re-coup de fil, ce sera finalement Rob. Et au Pukkelpop…

Il est donc 19h30 ce vendredi, le petit groupe de journalistes patiente avant d’être introduit. Les deux caméras des équipes télé ont été amenées sur place non par les cameramen, mais par des gens de l’organisation, de manière à s’assurer qu’elles ne tourneront qu’au moment autorisé. Huit heures moins dix, c’est à nous. On entre, serrages de mains, premières question : ce sera vingt minutes pas une de plus. Robert Trujillo, l’ex-Suicidal Tendencies qui vit un rêve éveillé depuis son engagement par Metallica en 2003 est cool. Et bavard. Que ce soit à son propos. À propos d’un groupe qui est sorti de cette période de transition (sic) évoquée dans le film « Some kind of monster ». Ou du nouvel album produit par Rick Rubin, « Death magnetic », dont la sortie est annoncée pour le 12 septembre. On y reviendra…

Nous reviendrons aussi sur le concert de ce soir, toujours en cours à 00h23. Jusqu’ici, on a déjà eu droit, entre autres, à l’intro morriconienne, aux lance-flammes sur « Fuel », à « Master of puppets », au public qui scande, à « Wherever I may roam » et quelques belles secousses sismiques qui décollent les plombages. Plus « Cyanide », extrait du nouvel album.

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Didier Stiers


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