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En voie de maturation, les Black Kids

par le 16 août 2008

Si jouer très, très tôt n’est pas une sinécure (Lykke Li nous a en touché un mot, elle qui ouvrait à 11h20 au Marquee), les Black Kids n’en ont pas fait un drame deux heures plus tard au même endroit.

Animé par une énergie juvénile à la Los Campesinos, le groupe de Jacksonville en Floride s’est fendu d’un set sans temps morts, nerveux et dansant. Ils ont beau n’avoir encore que deux singles, un ep et un album (“Partie traumatic”, produit par Bernard Butler, ex-Suede) à leur actif, ces jeunes gens tiennent leur sujet bien en main. Sur scène, c’est un peu dans la veine “on n’a pas des looks de popstars mais on vous emmerde”. Les refrains sont chantés à plusieurs voix, comme chez… Los Campesinos, mais c’est moins touffu côté son, plus carré dans l’énergie. Et en plus, ils sont marrants: “Au fait, nous sommes les Black Kids, nous avons mangé des gaufres et des frites”, lâche le chanteur Reggie Youngblood entre deux morceaux. Lesquels sont donc, portés par deux petits claviers, autant d’incitations à bouger. Il ne devrait pas en être autrement à l’Ancienne Belgique, le 11 novembre prochain.

Didier Stiers

Set list: “Look at me (when I rock wichoo)”, “Hit the heartbrakes”, “Partie traumatic”, “I’ve underestimated my charm (again)”, “Hurricane Jane”, “I’m making eyes at you”, “Listen to your body tonight”, “I wanna be your limousine”, “I’m not gonna teach your boyfriend how to dance with you”.

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