Fuck forever

Les quatre Canadiens de Holy Fuck se sont juré de nous faire danser sans triturer un ordinateur. Ces loustics aiment l’électronique, oui, mais sans assistance informatique. Aux machines, eux, ils préfèrent les idées. Et au progrès, les garages, les caves, les greniers, les brocantes… C’est dans ces endroits poussiéreux que nos amis défrichent. Qu’ils dégotent leurs vieux Casio. Et autant écrire qu’ils en changent aussi souvent que de chemises.

Armé d’une basse, d’une batterie et d’une bonne dose d’imagination, Holy Fuck est d’une redoutable efficacité et vient se positionner comme un chaînon manquant entre les !!! et Battles. A l’heure de l’automatisation à outrance, cette époque qui voit disparaître réceptionniste, caissières et autre madame pipi, l’électro artisanale, ça a forcément son charme.

Sur le coup de 2 heures du matin, jeudi au Château, la cour de Holy Fuck a beau être clairsemée, elle prend son pied. Le client est roi.

JULIEN BROQUET


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