Le « Ward’in Rock » garde le rythme

C’est le dernier de l’été. Mais pas le moins relevé. Le « Ward’in Rock » a réussi à se créer un nom dans la longue liste des festivals rock. Le rendez-vous est fixé ces 5 et 6 septembre. Quelque 7.000 personnes sont attendues sur le plateau de Wardin. Une affiche éclectique (rock, pop, etc.) et internationale, une organisation rodée, un site idéal, bref, l’événement a des bases solides.

C’est le dernier de l’été. Mais pas le moins relevé. Le « Ward’in Rock » a réussi à se créer un nom dans la longue liste des festivals rock. Le rendez-vous est fixé ces 5 et 6 septembre. Quelque 7.000 personnes sont attendues sur le plateau de Wardin. Une affiche éclectique (rock, pop, etc.) et internationale, une organisation rodée, un site idéal, bref, l’événement a des bases solides. Entretien avec son patron Fabian Lafontaine.

Comment se présente cette nouvelle édition ?

Bien ! Les préventes fonctionnent : vendredi passé, nous étions déjà à 5.200 entrées vendues. Ce chiffre est meilleur qu’en 2007. Pour le camping, nous dépasserons les deux mille personnes, le vendredi. C’est très encourageant. Malgré des prévisions météorologiques mitigées, nous sommes rassurés. Financièrement, nous espérons toujours équilibrer les comptes.

Est-ce simple de boucler le budget ?

Un tel événement n’est viable qu’à travers les années. Notre budget atteint aujourd’hui les 250.000 euros. Si vous avez 500 entrées en plus ou en moins, ça fait pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Pour équilibrer, nous avons besoin de 6.500 à 7.000 personnes.

Comment expliquez-vous le succès grandissant ?

La masse vient gonfler la masse. Le bouche-à-oreille est la meilleure publicité. Les gens ne repartent pas déçus du Ward’in Rock. Il y a un public qui revient chaque année. Nous avons aussi un plan média assez efficace, avec un bon relais au Grand-Duché. Aujourd’hui, un spectateur sur deux n’est pas de la province du Luxembourg. Voici quatre ans, les gens de la province représentaient encore 80 % du public. Avant, la majorité était là pour boire un verre à Bastogne. Ce n’est plus le cas. Les spectateurs sont là pour les groupes et la musique. On a plus affaire à des connaisseurs.

Grandir, est-ce encore possible ?

On veut garder une maîtrise de l’événement. Nous sommes des bénévoles, même si la structure est professionnelle. On ne peut pas aller beaucoup plus loin. La préparation et le montage prennent déjà une semaine ! La taille actuelle est celle qui convient. C’est un bon rythme de croisière. Les capacités d’extension existent, mais nous ne savons pas dépenser plus d’énergie.

Est-ce plus facile d’attirer des groupes, vu le succès ?

Les artistes parlent entre eux et nous avons souvent des échos positifs. Le Ward’in Rock est reconnu. Cela étant, les cachets ont augmenté de 25 % ces deux dernières années. On essaie de saisir les bonnes opportunités.

Ward’in Rock, ces 5 et 6 septembre. Prix d’entrée : 15 euros par jour en prévente, et 20 euros par jour sur place. Infos : www.wardinrock.be.

NICOLAS DRUEZ

A l’affiche

vendredi 5

19h00 Inimikall

20H15 Janez Detd

21H30 Aqme

23H00 Pennywise

00H30 Mc Queen

samedi 6

13H30 Common Fates

14H30 R.I.P

15H40 The Straws

16H50 Ilis

18H05 The Diplomat

19H25 Triggerfinger

20H45 Girls In Hawaii

22H30 IamX

00H00 Project Lafaille


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