Le musicien, homme de médias et touche-à-tout de génie, est mort d’un cancer à l’âge de 66 ans. Le compositeur belge laisse derrière lui une œuvre abondante.
Marc Moulin est décédé ce vendredi 26 septembre, des suites d’un cancer de la gorge. Il avait 66 ans. Afin de respecter ses dernières volontés, ses funérailles se sont tenues, mardi au cimetière d’Ixelles, dans la plus stricte intimité. Ainsi s’en va discrètement, sur la pointe des pieds, un homme sensible dont on retiendra l’élégance et l’humilité. Même s’il a touché à l’écriture et au théâtre, on gardera de Marc Moulin le souvenir d’un grand musicien et d’un homme de radio exceptionnel. Rien qu’en cela, il a touché plusieurs générations de personnes séduites par son esprit fin, sa culture aussi vaste que n’étaient humbles sa façon de vous la communiquer et surtout cet humour pince-sans-rire distillé en privé, au Jeu des dictionnaires et à la Semaine infernale (qu’il a lancés, sur la Première, avec Jacques Mercier), ou dans ses Humoeurs pamphlétaires hebdomadaires de Télémoustique.
Certains l’ont découvert par le biais de ses premiers concerts de jazz dans les années 70, avec Philip Catherine qu’il produisit ou au sein de Placebo qu’il fonda. D’autres ont appris ce qu’était la bonne musique en l’entendant dans des émissions de la RTBF comme Cap de nuit, King Kong, Radio Crocodile et surtout, le week-end, Radio Cité (de 1978 à 1986). Et puis il y a ceux qui ont craqué pour Telex, ce concept électro-BD typiquement belge. Sans oublier ceux qui ignorent encore que Marc fut impliqué dans les meilleurs albums de Lio et d’Alain Chamfort. Enfin, il y a tous ceux qui, de par le monde, ont craqué pour ses trois albums Blue Note qui mêlaient jazz, soul et électronique. Nous avons tous un peu de Marc dans nos souvenirs de jeunesse.
Marc a marié à la perfection ses deux passions : la musique et le son, innovant avec la bande FM pour Radio Cité. Ses émissions étaient une vraie mine d’or pour tous ceux qui s’intéressaient à la musique. Marc avait le chic pour toujours trouver des imports introuvables chez nous, pour se passionner pour des musiques méconnues qu’il aimait tant partager avec le plus grand nombre. Musiques noires, musiques métissées, à l’image d’un Miles Davis qu’il vénérait.
Issu d’une famille d’intellectuels (le papa, Léo Moulin, est écrivain et enseignant ; la maman, Jeannine Moulin, est poétesse), Marc n’a cessé au cours de sa longue carrière de marier l’élitiste au populaire, de mettre à la portée de tout un chacun un art dit cérébral (le jazz) à une musique dite populaire (la chanson, la soul ou la musique électronique). Un jeu radiophonique ou télévisé se devait d’être aussi éducatif. Avec Moulin, le divertissement se doit d’être intelligent, jamais bête, parfois mordant, jamais vulgaire.
Un homme de l’ombre
Marc Moulin, c’était la classe à l’état pur, alliant discrétion, pudeur (ah, cette main dont il se couvrait le bas du visage quand il riait…), bon goût et raffinement. Marc était un homme de l’ombre, préférant la radio à la télévision, se cachant au sein de Telex comme sur ses pochettes de disques. Top secret n’a pas ouvert pour rien sa trilogie Blue Note.
Par ses choix musicaux, ses exigences morales et son humour dévastateur, Marc a influencé bon nombre de journalistes musicaux. Marc était une référence, un modèle. Combien de voix n’a-t-il révélé, grâce à cette oreille et ce flair exceptionnels ? Ils sont nombreux, à la RTBF, à lui devoir leur début de carrière. Jamais, Marc ne s’en enorgueillit. Il avait le chic pour tirer le meilleur de vous, guidant, conseillant, rassurant. Nous étions nombreux à l’appeler pour lui demander son avis. Il était toujours fidèle au rendez-vous. Sa présence chaleureuse nous a aidés à avancer. Ses marques d’intérêt valaient tous les diplômes.
Marc était un grand esprit, un homme de réflexion plus que d’impulsion. Tout, chez lui, était prétexte à concepts. Son essai La surenchère (L’horreur médiatique) (paru chez Labor en 1997) était visionnaire d’une société qui n’avait pas encore inventé la télé-réalité. La politique l’horripilait à tel point qu’il en fit le menu principal de ses Humoeurs dont deux recueils compilatifs ont paru chez Luc Pire. Des chroniques qu’il écrivait de chez lui, dans la maison familiale d’Ixelles. Casanier, il dévorait les médias (Le Monde et Le Soir, sur papier et sur le web), avec la complicité de son épouse Laurence, à qui nous pensons beaucoup, ainsi qu’aux enfants Denis et Corinne.
C’est par l’intermédiaire du papa de Laurence, Billy Fasbender, directeur du Théâtre National et du Festival de Spa, que Marc s’intéresse sur le tard au théâtre. Et encore, pas n’importe lequel. Celui de la Toison d’or qui est au théâtre classique ce que Telex est au rock et Lio à la chanson. Une fois de plus, le mariage entre le sérieux et l’humour, cette façon de ne pas y toucher tout en abordant l’essentiel. L’humour à la rescousse du désespoir. Autant en rire…
Aujourd’hui, on pleure l’ami fidèle. Celui qui était toujours là aux étapes importantes de notre vie. Discret mais présent. Combien de mots gentils, de mails encourageants, de folles discussions toujours tempérées de bons mots et d’éclats de rire. Marc Moulin s’en est allé, nous laissant nous dépatouiller avec cette Belgique moribonde, ce siècle aux grandes idées mortes, cette actualité déprimante. Et maintenant, qui nous fera rire et penser ? Restent ses amis proches, Geluck et Kroll. Chargés de perpétuer son œuvre, à sa mémoire. Lourde tâche.
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Buster
30 septembre 2008 à 15 h 07 min
Ciao Marc, j’espère pour le Paradis qu’il existe, histoire que tu nous dérides un peu tous ces angelots constipés.
Stéphane
30 septembre 2008 à 15 h 13 min
Et merde !!!
Ce week-end, j’ai failli envoyé un mail à Télémoustique pour manifester mon espoir de le relire rapidement. J’ignorais qu’il était malade !
Ta musique, ton humour caustique me manqueront !
Adieu l’artiste !!!
Loïc
30 septembre 2008 à 15 h 15 min
Merveilleux compositeur et écrivain fantastique, il avait un sens de l’humour aiguisé!
Bon vent!
Murat
30 septembre 2008 à 15 h 16 min
Marc était un homme que je respectais profondément même si je ne le connaissais qu’à travers le jeu des dicos et sa musique. Merci pour cet article-hommage, il le méritait.
Adieu l’ami, R.I.P
Leeloo
30 septembre 2008 à 15 h 18 min
Adieu l’ami ! Ta chronique dans Télé-Moustique me manquera …
PatDG
30 septembre 2008 à 15 h 20 min
Vache de coup dur. Marc Moulin était un exemple en matière de culture et de sensibilité. Il était “l’honnête homme” par excellence. Dur Dur…
Manuel (Lisbonne)
30 septembre 2008 à 15 h 22 min
Jái vécu en Bélgique dés la fin des années 60 jusqu’en 74 et je n’oublierais jamais Cap de Nuit et Placebo; un ami absent est parti et c’est bien dommage.
Vince
30 septembre 2008 à 15 h 22 min
Au revoir à un grand MONSIEUR !
Tout ce qu’il a touché devenait du grand ART !
Merci pour tout et pour son incontournable rire !
Raoul
30 septembre 2008 à 15 h 24 min
Je repense aussi a son timbre de voix particulier et reconnaissable entre mille. Et je me rappelle aussi de ses éclats de rire pendant la semaine infernale ou le jeu des dictionnaires. Il m’a beaucoup fait rire. C’est une nouvelle très triste
Captainigloo
30 septembre 2008 à 15 h 24 min
Un artiste que j’aimais lire disparait sur la pointe des pieds. C’est triste. Au revoir Monsieur Moulin.
Jean-François Briol
30 septembre 2008 à 15 h 31 min
Merci Marc pour les grandes évasions que j’ai connues grâce à toi…
martin pulaski
30 septembre 2008 à 15 h 36 min
Marc Moulin était un des plus grands musiciens Belges. He had a lot of soul. Rest in peace.
NS
30 septembre 2008 à 15 h 56 min
Ciao Marc.
Et bravo à l’auteur de cet article.
Pascal
30 septembre 2008 à 16 h 05 min
triste jour, les amateurs perdent beaucoup, les autres aussi
cédric gervy
30 septembre 2008 à 16 h 51 min
Quand quelqu’un meurt, c’est toujours triste
Quand quelqu’un qui passionnait, faisait rire et réfléchir, meurt, le manque et la tristesse sont exponentiels
Merci pour tout Monsieur Moulin
Laurence
30 septembre 2008 à 18 h 33 min
Je viens d’appendre le décés de Marc Moulin et mon coeur se serre et mes yeux se remplissent de larmes pour ce MONSIEUR qui était si intéressant, un être de qualité. Salut l’artiste, condoléance à sa famille et ses amis.
donnay
30 septembre 2008 à 19 h 32 min
En lisant dans le moustique que Marc Moulin allait se reposer, je n’aurais jamais imaginer qu’il était déjà parti. Ciao Marc Moulin et merci pour tout. Je suis certaine que le monde où tu te trouves maintenant est bien mieux et que tu dois encore bien rire mais malheureusement nous n’en profiterons pas. A bientôt bien sûr.
bruyr
30 septembre 2008 à 20 h 50 min
Votre papa a été mon professeur à NAMUR.
J’étais fière d’être l’édutiante de celui qu’on appelait Marc MOULIN.
J’adorais votre élégance et votre humanité.
Vous allez me manquer…
Esteban
30 septembre 2008 à 21 h 18 min
Ciao l’ami. Avec toi c’est une époque qui disparaît, celle du bon sens, du cynisme, de l’anticonformisme et de la critique positive, de l’humour dont il paraît qu’on ne peut plus rire avec n’importe qui. Merci pour tes oeuvres, tes coups de gueule courageux toujours accompagnés d’ironie, ton élégance naturelle. A bientôt, va, qui sait…
Danièle
30 septembre 2008 à 21 h 35 min
La nouvelle de la mort de Marc Moulin a été un choc. D’autant que lorsqu’on l’a vu en télé en juillet 2007, il avait l’air en forme.
Ce soir, je me sens tout simplement orpheline, même si sa voix n’était plus présente en radio depuis (trop) longtemps.
Ses humoeurs dans Télé Moustique me manquent déjà.
Au revoir, Marc Moulin, et merci !
Dominique
30 septembre 2008 à 22 h 13 min
Marc Moulin, quel génie, quel talent et quelle culture… avec ces petits mots… qui piquent juste là ou il faut…
Mais Marc Moulin je l’ai avant tout découvert et écouté des week-ends entiers sur une radio venue d’ailleurs… j’ai nommé Radio Cité … http://radiocite.skynetblogs.be/ pour les nostalgiques (avec photos et interviews de Marc).
Et puis bien sûr, j’aimais l’entendre dans les jeux des dictionnaires avec cette voix si particulière et son humour noir. Et enfin ces rubriques que je dégustais dans le Télé Moustique… Oui c’est avec tristesse que je viens de lire que ce grand Monsieur qu’était Marc Moulin nous quittait… nous laissant bien seuls.
Merci Marc pour avoir existé et pour tout ce que tu (nous) as apporté.
Je pense à son épouse et ces enfants… Marc vit toujours en nous et en vous.
Fred
30 septembre 2008 à 23 h 52 min
Pfiouuuuu dur dur…
Dans la voiture ce mardi 30/10 je m’attends à écouter le jeu des dictionnaires… j’allume pour prendre l’émission en cours après le boulot… une interview de Marc Moulin… d’un côté je me dis chouette encore un bon moment.
Puis le doute s’installe en moi. Puis l’évidence s’impose. J’aurais préféré entendre que le jeu des dictionnaires était remplacé. Non. Malheureusement. J’entends le mot hommage. Je suis au volant. La buée envahit les yeux.
J’ai aimé tout ce qu’il a fait. Son humour et son esprit par dessus tout. Musicalemnt parlant innovateur. Toujours un vrai bonheur de l’écouter.
Mes amitiés sincères à la famille et aux proches.
Salut l’artiste.
Fred
30 septembre 2008 à 23 h 56 min
En réponse à Cédric
Bien triste perte pour notre petite terre “belge”, qu’une aussi rare qualité de bohomme. Mais TOI, je t’ai découvert à Verviers,
Fiesta…et ça m’a drolement rassuré !
Merci aussi à toi d'”arriver” !
Ken (Montréal)
1 octobre 2008 à 2 h 48 min
Triste nouvelle que celle de le savoir partit.
Trois superbes albums qui souffrirons surement de ne jamais avoir pu connaitre le quatrième.
Ciao l’artiste.
Le Zwèt
1 octobre 2008 à 10 h 36 min
Dur, dur, dur, …
Merci Marc, merci pour tout le plaisir que tu nous a donné, que ce soit par ta musique, ton humour, tes analyses et tes billets d’humeurs, …
merci au Soir pour cet article hommage et merci aussi à la rtbf pour l’émission d’hommage de ce matin.
Salut,
Jul
1 octobre 2008 à 11 h 04 min
Ma première réaction suite à cette nouvelle a été : “p*tain, non, pas lui !!”
L’incrédulité.
C’est évidement un grand artiste qui nous quitte mais aussi un grand humain, au sens le plus pur et le plus strict qui soit.
Mickael L.
1 octobre 2008 à 11 h 18 min
Adieu Marc!
et Merci!
il y avait plus d’une corde à ton piano, tu l’as amplement démontré.
la vie a pressé la touche “stop”.
moi, je presserai encore souvent la touche “replay”, pour entendre ta musique et tes traits d’esprit.
Marcel
1 octobre 2008 à 11 h 23 min
Marc c’était comme un ami, même si je ne le connaissais pas personnellement. Ses émissions radio, Radio Cité puis plus tard le Jeu des Dicos lorsque nous rentrions du boulot. J’ai retrouvé plus tard son humour incisif dans Télémoustique.
Adieu l’Ami et mes sincères condoléances à sa famille.
Taquet René
1 octobre 2008 à 12 h 02 min
quand j’ouvrais le Télé Moustique je cherchais immédiatement la page de Marc.
Les quelques dernières semaines avant qu’il abandonne cette chronique je le sentais moins sarcastique et je me demandais pourquoi.
Au revoir, cher Marc et mille fois merci.
Koen Janssens
1 octobre 2008 à 12 h 14 min
Un des grands belges de la 20ième siècle. Connu et respecté de Tokio à Los Angeles. Respect et R.I.P. Mr. Moulin.
Koen Janssens, Anvers
Zps
1 octobre 2008 à 12 h 21 min
Merci Marc de nous avoir éduqué.
C’est un grand homme qui s’en va…
Reposes en paix
Thomas Piette
1 octobre 2008 à 13 h 08 min
Un grand homme de radio et de musique…
Comme il se la plaisait à le répéter lors des sketches de la famille Tilquin dans la semaine infernale “Un garçon excessivement capable”
Jonathan
1 octobre 2008 à 13 h 14 min
Nous voilà seuls…
Impossible de se réfugier désormais dans la chaleur de ton rire communicatif. Seuls face à la morosité et la bêtise d’un pays qui, aujourd’hui, ne te mérite pas…
Tu étais, effectivement, l’Honnête Homme par excellence. Malgré une culture, un esprit d’à-propos et une intelligence dont très peu peuvent se targuer, tu affichais une insolente humilité et une simplicité déconcertante.
C’est d’hommes comme toi dont la Belgique, dont le monde a besoin.
Puisses-tu avoir fait des émules…
mathal
1 octobre 2008 à 13 h 19 min
Quel choc ! Moi, qui suis entré dans le monde de la musique en 1978, justement, l’année de l’explosion des radios libres, justement l’année où le punk rock agonisait et où justement Radio-Cité a commencé à remplir mes week-end d’une manière agréable et innovante, en prélude aux fameuses “années 80”. Je découvrais la FM. Quelle qualité, quel concept, quelle voix (elle résonne encore dans ma tête)… et merde, déjà 30 ans… Au fait il y avait Marc Moulin (tu pars trop tôt, mec!) et aussi Jean-Pierre Hautier…
Hommage à un grand homme discret devenu immortel.
marco
1 octobre 2008 à 13 h 48 min
notre jazz belge fait dans le blues
maître moulin nous quitte discrètement
secret band you groove at the top
aux guitares pierre van dormael
avec paolo radoni des lundis
la session risque d’être cosmique
les anges ont de la compagnie
ptêt salvador fait son henri
ou bodart en jeff d’orchestre
et nous autres seuls ici
trop tristes sous la pluie
Mr. Sylvestre
1 octobre 2008 à 14 h 59 min
Avec Marc Moulin, c’est à la fois le dernier monstre sacré et un garçon excessivement capable qui s’en sont allés (rejoindre Miles Davis).
Ciao l’artiste, et merci pour tout !
psylviane
1 octobre 2008 à 15 h 35 min
Tu vas nous manquer Marc,
merci pour ton énergie, ton enthousiasme, ton sourire, pour tout ce que tu as fait pour colorer nos jours et nos soirées.
Toute ma sympathie à ta famille.
Stephane
1 octobre 2008 à 18 h 54 min
Je suis triste.
Le son de Radio Cité résonne encore dans mes oreilles.
Et la voix de Marc pour toujours.
jean
1 octobre 2008 à 19 h 57 min
Salut l ‘artiste tu va me manquer
peter von wachowski
1 octobre 2008 à 20 h 08 min
another step into the dark…
adieu, marc, merci!
Laura
1 octobre 2008 à 20 h 24 min
You will be sadly missed – may you be in heaven before the devil knows you’re dead.
Ben
1 octobre 2008 à 22 h 28 min
Ciao Marc,
J’ai envie de te surnommer “grain de sel”. car tu en avais la discrétion.
Daniel L
1 octobre 2008 à 22 h 41 min
Salut l’Artiste.
TU es parti comme tu as vécu; simplement et sans ramener tout a ta personne.
mais quel choc pour tous tes fans
Herrmann
1 octobre 2008 à 22 h 50 min
Il faudra téléphoner à Schtutz !
Merci Monsieur Moulin
remettez mes compliments à Monsieur Météo
Rogee
1 octobre 2008 à 23 h 04 min
La semaine prochaine sortira en librairie la biographie de marc moulin par thierry coljon. On se réjouit.
Fernando
1 octobre 2008 à 23 h 27 min
Bon voyage. Tu as fais du bon boulot mais rien d’extraordinaire à mon avis. Tu as surtout profité d’un appuis inconditionnel de la RTBF ce qui t’a permis de réaliser plein de projets. N’oublions pas que plein de gens en Belgique avec autant si pas plus de talent que toi son dans l’anonymat.
Mes sincères condoléance à la famille et aux amis proches.
DJMJ
2 octobre 2008 à 0 h 25 min
Un chic type,
parti sans nous laisser un TELEX !
A+
Fuzzguzz
2 octobre 2008 à 23 h 10 min
La disparition de Marc Moulin m’émeut plus que toutes les mauvaises nouvelles dont on nous rabâche les oreilles en ce moment…
L’un des plus grands artistes belges de tous les temps nous a quitté.
Bon vent, Marc… et lorsque tu arriveras là-haut, n’oublie pas de “téléphoner à Schtuz” !
Pierre
P.S. à Fernando : pauvre naze jaloux, si tu en avais un tant soit peu, du talent, tu serais pas le glandu que tu sembles être ! On ne traverse pas plus de trente années, respecté par l’ensemble du show-biz, avec un semblant de talent. Marc, il l’avait… vraiment. Et en plus, il avait de l’humour, lui, Fernando
Jacques
3 octobre 2008 à 22 h 34 min
King Kong, Cap de nuit. I’ll never forget. Ik zal het nooit vergeten. Wat een uitzending, wat een visie, Marc heeft me geleerd wat echte muziek is. Wereldmuziek, cerebrale Muziek, Muziek zonder grenzen, muziek zonder…Marc. We’ll all mis you.
Merci Marc pour ces beaux moments
arthur
5 octobre 2008 à 8 h 52 min
Rogee,
t’es gentil mais la bio de Marc, Coljon l’a déjà publiée en janvier 2007 et je conseille d’ailleurs à tout le monde de la lire…
Den
5 octobre 2008 à 12 h 08 min
En route vers de nouvelles aventures Marc!
Salut l’artiste! RIP 🙁
omer de.
16 octobre 2008 à 17 h 49 min
belle hagiographie
juste une chose, vous oubliez de dire que marc moulin, aujourd’hui, n’aurait aucune place en belgique s’il refaisait un truc comme telex
tout dans la manière de faire, de produire et d’inventer est à l’exact opposé de ce qui se fait actuellement en wallonie…
non point parce que l’époque a changé en ce qui concerne les choses à fair, mais tout simplement parce que le milieu alternatif n’existe plus.
en fait, on peut dater ça depuis que certains non-musiciens en belgique francophone ont trusté les places et les subsides…
ça fait toujours du bien de l’écrire, et de l’entendre
roger
9 décembre 2008 à 21 h 16 min
un connard de moins sur la planete