Glabre, les cheveux courts, L’Auvergnat s’avance, vendredi à 20h30 précises, sur la scène vide du Théâtre 140. L’y attendent une lampe marocaine pour seule lune, sa guitare 12 cordes amplifiée, une chaise… et le public qui remplit quasiment la salle.Jean-Louis a donc décidé de d’abord défendre en solo l’album Tristan, avant de retrouver son groupe en 2009 pour une seconde partie de tournée. Ce concert au chaleureux Théâtre 140 avait donc des teintes automnales, dans une ambiance recueillie de type « an evening with ». Murat ne change pas de guitare, ne se lève pas, ne parle pas mais passe en revue ses chansons récentes dont le texte fulgurant est plus que jamais mis en évidence. « Taormina » n’est pas oubliée et il faut bien attendre une demi-heure avant qu’il ne dise autre chose que bonjour ou merci. C’est pour inciter les filles à chanter avec lui « L’au-delà ». Les demoiselles ne se font pas prier. En douceur et profondeur. L’atmosphère est celle des amours partagées, des complicités éloignant la mort pour mieux embrasser la passion. « Vous êtes trop gentils », glisse-t-il au rappel. Sa vraie nature revient au galop quand il gronde une personne qui a osé le flasher de son appareil photo, « espionne » mal aimée. Murat aime la Belgique par contre. Il le rappelle, confiant que ça tombe mal que la Belgique veuille se rattacher à la France alors que l’Auvergne espérait faire sa demande en sens inverse.
Après un peu plus d’une heure et demie d’une prestation exemplaire, Jean-Louis s’en est allé, troubadour solitaire, rassuré un instant sur la nature humaine, heureux de partager ses blessures avec un public réduit mais de grande qualité. THIERRY COLJON
Bouhière
20 octobre 2008 à 15 h 27 min
Merci Jean Louis,
Super beau concert. Un artiste qui se met en danger et au final 1h40′ de bonheur
vince
20 octobre 2008 à 17 h 21 min
j’ai détesté. muraté , un vrai murateau.
Mo
21 octobre 2008 à 7 h 28 min
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