Ce sera sans doute la même chose ce lundi soir, à Forest-National : un vrai triomphe pour Leonard Cohen qui eut droit, dimanche, pour le premier de ses deux concerts bruxellois sold-out, à plusieurs standing ovations.
A 74 ans, le chanteur québécois a répété son concert brugeois de juillet mais avec une pêche encore plus impressionnante. L’homme court sur scène, met le genou à terre plus d’une fois et surtout, durant trois heures montre en main, livre un message empli d ‘amour, d’espoir et d’énergie positive. On ne va pas ici refaire la critique d’un concert à l’identique de celui de l’été (notre texte est toujours consultable sur Frontstage) mais simplement rappeler quelle intemporalité musicale nous avons vécue dimanche. Leonard Cohen, c’est bien sûr un grand poète et un mélodiste hors pair, c’est aussi un homme au charme fou, à la classe incroyable, avec son feutre qu’il ne cesse d’enlever pour saluer le public ou ses musiciens. Enjoué, Leonard remercie sincèrement, du fond du cœur et avec émotion, l’accueil chaleureux du public. De sa voix grave il nous chavire.
Quand on pense qu’au départ, c’est pour des raisons financières que Cohen a entrepris cette vaste tournée mondiale (sa secrétaire particulière plutôt indélicate l’a laissée sur la paille pendant qu’il vivait sa spiritualité dans un temple zen près de Los Angeles), on se dit que la crise peut parfois avoir du bon. Car finalement, le succès inattendu de Cohen (c’est la première fois qu’il « fait » Forest) n’est autre que celui d’une valeur sûre en ces temps de tempête boursière sur les certitudes. L’homme rassure, et ses chansons sont un refuge pour tout ce qui touche à l’éternel. Il aura suffi qu’il disparaisse des scènes durant une quinzaine d’années, tout en livrant des disques qui n’ont pas rencontré de réel succès, pour qu’il passe sans prévenir des Beaux-Arts ou de la salle reine Elisabeth d’Anvers à deux Forest-National. Sans nouveautés (son nouvel album se fait attendre !). On appelle ça le génie mystérieux de la longévité. THIERRY COLJON
Leonard Cohen sera ce lundi soir à 20 heures à Forest-National. Le concert en deux parties, avec entracte, se termine à 23h30.
Billets supplémentaires pour Leonard Cohen, Forest National, aujourd’hui 20 octobre
Pour son deuxième concert d’aujourd’hui, quelques 100 tickets supplémentaires viennent de se libérer.
Ces billets sont disponibles dès maintenant via www.sherpa.be et le 070/252020
Morrigane
20 octobre 2008 à 10 h 48 min
Petit, mon fiston n’écoutait que ce grand Monsieur . Il voulait toujours s’endormir sur ces chansons.
raannemari
20 octobre 2008 à 13 h 32 min
Succès bien mérité.
pecoflyer
20 octobre 2008 à 14 h 25 min
Standing ovation ? Pq pas ” ovation debout” par ex?
michèle
20 octobre 2008 à 14 h 45 min
J’ai eu la chance de pouvoir assister au concert de dimanche et c’était magique ! Quel charisme ! toujours sa voix aussi charmeuse ,sa sincérité, son humilité et il était entouré de musiciens géniaux ! ..bref du grand bonheur cette soirée !
sicaud
20 octobre 2008 à 15 h 49 min
C’était beau à pleurer de bonheur, dans le silence de ses chaudes mélodies
Georgine
20 octobre 2008 à 16 h 06 min
Quelle(s) émotion(s)
Quelle classe !
janine
20 octobre 2008 à 16 h 07 min
Quel magnifique concert! Magique, émouvant…
M. Cohen est un grand Monsieur…
chipie
20 octobre 2008 à 18 h 03 min
un pur moment de bonheur!! J’étais allé l’écouter à Bruges et j’étais revenue tellement subjugée que j’ai voulu aller le revoir. Il m’a à nouveau transportée, merci Mr Cohen. Revenez-nous vite …
henri
21 octobre 2008 à 9 h 30 min
le show était parfait, tout était parfait, le timbre de la voix rauque et sensuelle de Léonard, la finesse et l’ élégance de ces magiciens musicaux et l’ accompagnement subtil et délicat de ces charmantes vocales, une prestance presque inégalée selon moi…
Car il n’ en faut pas beaucoup à Cohen pour nous impressionner, la scène fut on-ne-peut-plus sobre, pas de jeu de lumières flashi ni d’ effets quelconques, Il n’ en a pas besoin, mais quand les lumières s’ éteignent et qu’ un gentleman courant arrive sur scène, on se dit que peu de gens ont droit à une telle ovation et qui plus est entame ” dance me to the end of love “, alors là on se dit qu’ on est des privilégiés.
Nanou
21 octobre 2008 à 10 h 47 min
Je suis arrivée curieuse pour accompagnée une amie qui adore Léonard et suis repartie en ayant ressenti parmi les plus riches émotions de concert, étant consciente du privilège de les avoir vécues.Merci Monsieur Léonard, j’ai l’impression que vous avez compris et transmis l’essentiel.
Thierry
21 octobre 2008 à 18 h 55 min
Qu’ajouter après tout cela… Que Leonard Cohen est un des rares artistes à pouvoir tenir trois heures sur scène en alignant une aussi impressionnante série de chansons magnifiques. Que son humilité, lorsqu’il salue le public, le chapeau sur le coeur et la silhouette un peu voutée, a quelque chose de désarmant et de touchant. Qu’il partage avec d’autres grands auteurs-interprètes une sincérité qui émeut la salle entière.
Un moment magique et inoubliable.
André
22 octobre 2008 à 10 h 06 min
A la fois quel talent, quelle modestie, quelle classe !
Une écoute “religieuse”, une véritable communion avec son public : tout y était pour un partage musical et spirituel avec un grand Monsieur. Coeurs et choeurs y étaient.
Chapeau bas, Monsieur Léonard Cohen.
Charlier Patricia
22 octobre 2008 à 16 h 01 min
Je n’ai rien de plus à ajouter et répète “Merci, Monsieur Cohen”.
En une seule soirée, vous avez réussi à faire renaître toute notre jeunesse, à nous faire oublier notre âge et nos tracas.
Sans oublier la merveilleuse ovation et communion de la salle pour The Partisan. Avec tout ce que cela peut représenter comme rassemblement face à l’intolérance.
Encore merci.
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