Quand on lui demande si elle n’en a pas marre des inévitables comparaisons d’avec la Cat Power folk des débuts, Emily Jane White répond que non, ça va, qu’elle accepte de bon gré, surtout que Chan Marshall a en effet été une influence majeure sur sa musique. Mais elle ajoute que ça devrait passer, et vite, dès son prochain album en fait, qu’elle annonce différent, nettement plus personnel et libéré du poids des références.
C’est peu dire qu’on se réjouit d’entendre ça. En attendant, on ne se lasse pas de se replonger dans Dark Undercoat, premier recueil folk déchirant sorti l’an dernier, à l’écriture racée et sombre comme son intitulé. Sûr que depuis que Cat Power a troqué le folk écorché pour la soul ronronnante, que Laura Veirs n’en finit pas de s’éloigner de la beauté de son Carbon Glacier, on n’avait pour ainsi dire pas entendu voix folk au féminin aussi pénétrante. De celles qui chantent les bleus de l’âme pour mieux les conjurer.
Là, c’était dans le quartier du Sablon, un jour froid d’octobre, alors que les trois filles devaient se produire au festival “comme à la maison”. On les a alléchées à leur parler des pralines qu’on pourrait aller déguster. Puis on s’est réfugiés dans le calme d’une impasse au charme tout parisien. Où une guitare, un violon, un ukulélé offrent une seconde jeunesse à “500 Hundred Miles” et dévoile le bucolique “The Country Life”.
N.Cl et C.Pt
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http://www.myspace.com/emilyjanewhite
Réalisation Dominique Duchesnes
Conception Cédric Petit.
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