Musique Premier album électro épatant pour les Gantois de The Subs, en tournée jusqu’au 9 décembre
entretien
Jeroen De Pessemier (chanteur et producteur) est une figure bien connue de l’électro made in Belgium. Entouré de Wiebe Loccufier et de Stefan Bracke, celui dont le nom de scène est Papillon, veille désormais à la destinée de The Subs. Qui sort un épatant et jouissif Subculture, un premier album d’électro pure qui s’écoute autant à la maison qu’au lever du jour sur une piste de danse. À l’heure où The Subs attaque une première partie de tournée, qui passera aussi par Charleroi, Liège et Bruxelles, nous avons joint par téléphone Jeroen.
Après quelques maxis remarqués, le format album s’est imposé à vous ?
Les maxis sont uniquement pour les clubs ou, en tout cas, pour danser. L’album, c’est un médium différent mais nous en avions envie. Nous pouvons mettre sur un album des morceaux que nous n’aurions jamais sortis en maxi. Nous avions envie de raconter une histoire musicale, parce qu’il n’y a pas de texte. C’est plus difficile que Berlin de Lou Reed, par exemple. Ceci dit, nous avons limité volontairement le disque à neuf morceaux et nous avons essayé de garder une unité entre les compositions.
« Subculture » est bien sûr un album de club mais il peut aussi très bien s’écouter à la maison. C’était votre volonté d’enregistrer un disque, à l’image d’un album de rock ou de chanson ?
Bien sûr. Si on a un DJ avec nous, je joue aussi de la guitare, je sais écrire des chansons et j’aime autant la musique électronique, que le classique ou le rock. J’insiste beaucoup sur le fait que Subculture n’est pas un album de puristes.
Avec l’apparition récente des Shameboy, de Goose ou The Subs, on a le sentiment qu’une nouvelle scène électro enfantée par Soulwax est en train de naître. Vrai ?
Soulwax, ce sont vraiment les Godfathers de cette scène et ça reste le groupe belge le plus populaire à l’étranger. Il ne faut pas oublier qu’il y a une grande tradition de musique électronique en Belgique avec la « New Beat », par exemple. Mais c’est clair qu’une nouvelle scène est en train de naître.
Certains titres comme « Papillon », « Albatros » ou « In Cold Blood » font référence à des livres. Un hasard ?
Comme nous n’avons pas de textes, il faut trouver un titre qui colle à la musique. « In cold blood » a un côté pompier et, comme le livre de Truman Capote, est finalement très tragique. Quand j’ai écrit « Albatros », je voyais d’abord un albatros suspendu dans le ciel. Et c’est cette image qui m’a guidé pour la musique.
Album The Subs : Subculture (Lektrolux/News).
Infos tournée : ww.thesubs.be et www.myspace.com/thesubstrax
MANCHE,PHILIPPE
JO JODISQUE
15 novembre 2008 à 11 h 41 min
C’est Lektroluv, le label, pas Lektrolux.
zaza
18 novembre 2008 à 23 h 14 min
Certainement une confusion avec le groupe liégeois Superlux.