Producteur en vue, David Sitek présente Dear Science, le troisième et dansant album de son groupe. Les géniaux TV On The Radio.
TV On The Radio est sans aucun doute, à l’image d’un Radiohead, l’un des groupes les plus captivants et aventureux de ces dix dernières années. De ceux qui avancent. Se réinventent. Oubliant de se reposer sur leurs lauriers. C’est dans ses gènes. Hyperactif, David Sitek, le savant fou, homme de plus en plus demandé sur le marché, déteste par-dessus tout le surplace.
« Je ne supporte pas de me complaire dans l’immobilisme. De camper sur mes positions, commente le New-Yorkais. La répétition m’ennuie et elle mène à de mauvaises chansons. Nous ne changeons que parce que nous en avons envie. Pas parce que nous le devons. D’ailleurs, nous ne devons rien à personne. Pas même le fait d’exister en tant que groupe. »
Dans la bouche de beaucoup, pareils propos sonnent comme une quête éperdue de crédibilité. Chez Sitek, il ne s’agit même pas d’un message à l’adresse de ceux qui évoquent un virage pop, commercial de TV On The Radio. Il laisse filtrer une manière d’être. De fonctionner.
« On peut sembler moins intéressants aux yeux de certains, l’épaule Kyp Malone. Mais ça ne signifie pas pour autant que nous avons emprunté une mauvaise direction. Nous nous sommes juste engagés dans une nouvelle voie. »
Flash-back. D’après la légende, tout commence pour David Sitek quand il entend, au volant de son corbillard, The Creator has a masterplan du saxophoniste Pharoah Sanders. Pour ce fan de punk hardcore, c’est la révélation. Elle prendra deux formes. La production et TV On The Radio.
Ouvert d’esprit, David Sitek s’intéresse au rock, au hip-hop, au jazz, à la techno. Contrairement à des tonnes de producteurs guidés par la quête de notoriété et l’appât du gain, le savant fou de la musique indé se contrefiche de la stratégie et des gros billets.
Sitek commence à se distinguer derrière les manettes en compagnie des Yeah Yeah Yeahs. Depuis, il travaille avec ses voisins (Liars), ses amis (Celebration), ses coups de cœur (Foals). Il n’hésite pas à contacter les groupes, même inconnus, sur lesquels il craque. Offre, par exemple, un mois d’enregistrement dans son studio à Telepathe. Prochaine hype new-yorkaise.
A côté de ça, il encadre Scarlett Johansson. « J’ai accepté qu’on travaille ensemble quand j’ai réalisé qu’elle voulait se lancer dans la musique pour de bonnes raisons : se faire plaisir. Sans pression extérieure. Or, c’est quand un artiste se dégage de toute ambition commerciale qu’il parvient à s’aménager un véritable espace de création. »
Science infuse
Le NME a récemment classé David Sitek en tête des personnalités les plus novatrices de la musique. « Je n’ai pas sorti quinze albums solo, rétorque-t-il. Ça en dit moins sur moi que sur les artistes avec lesquels je travaille. »
Une anecdote éclaire la personnalité du bonhomme. A l’époque, Celebration s’appelle Love Life. Le groupe entre en studio pour enregistrer. « Tout le monde connaissait les chansons sur le bout des doigts, se souvient-il. Sauf un musicien qui n’est plus dans le groupe aujourd’hui. Je les ai obligés à rejouer un même morceau 37 fois de suite. Tout le monde était énervé. Mais pas contre moi. Quand le bassiste en question a commencé à devenir furieux, j’ai renversé une armoire en métal devant la porte et je me suis assis dessus pour empêcher quiconque de sortir. »
Avec TV On The Radio, il n’a jamais dû en arriver là. Le troisième album du quintet a germé entre février et juin dernier dans son studio où sont, comme à l’accoutumée, nées la plupart des chansons.
« Beaucoup de choses toutefois sont différentes de par le passé. Nous avons modifié notre manière d’enregistrer. Nous avons changé de vêtements aussi. » Sitek a le sens de l’humour. « Nous voulions à tout prix éviter de sonner comme un nouveau groupe country », plaisante-t-il tandis qu’un vilain morceau, sans doute enregistré à Nashville, berce le petit café bruxellois où nous avons rendez-vous.
TV On The Radio a en tout cas changé de son. Il se fait désormais plus abordable. Plus pop. Plus funk aussi. Porté par la voix soul de Tunde Adebimpe « Je ne sais pas si science et musique font bon ménage, embraie Kyp Malone en écho au titre de l’album, Dear Science. En tout cas leur mariage m’intéresse peu. » « Je pense que John Cage est ce qu’on peut appeler un scientifique de la musique », ponctue Sitek. « Les scientifiques ne sont pas pour moi ceux qui la font avancer. Ce sont les gens qui tentent de répéter, de recréer froidement. Je pense que Stevie Ray Vaughan est l’équivalent scientifique de Jimi Hendrix. »
Dear Science
(Touch and Go/4AD).
En concert au Depot (Leuven) le 22/11 (complet) et le 5/12 au Grand Mix (Tourcoing).
BROQUET,JULIEN
BOODDHA
26 janvier 2009 à 15 h 49 min
ECHEC ET MAT
TRUTH BOODDHA MEISSONNIER LYCEE ST QUENTNI YVELINES SUITE FEATURING BOODDHA INSTANT DE GIVENCHY:BOUDE P 2006 CAISSE DE DEPOT ET DE CONSIGNATIONS TITRE MICHELIN NASA 2002 PART P 57 5 E PART TOKYO EXCHANGE BIBLIOTHEKPLURIDISCIPLNAIRE DE VAUBAN ET ENSA 5 ANJA RUBIK TCH ET RUSSIAN MODELS DARIA WERBOWY ET
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CONSTRUCTION AMENAGEMENT 72 1978 P 47
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THE ARCHI FORUM 132 N 2 P 49
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