Je n’ai personne où aller quand le cœur se fait trop sombre, que la lumière devient l’ombre et que mon âme est trouée.
C’est de la plus belle des façons, sur un rythme échevelé, une guitare western et en duo avec Dominique A, que Saule ouvre son deuxième album (et premier produit par Polydor-France). « Western » poursuit dans cette veine des petits portraits humains dont la tendresse est devenue comme la signature du grand Montois fraîchement père (« Bienvenue au monde », « Petite graine »).
La délicatesse des arrangements (sur une production de Seb Martel) est également là pour souligner la douceur congénitale de mélodies qui préfèrent ouvrir leur cœur à des textes moins acides sans doute, au profit d’une complicité partagée avec Sacha Toorop (« Désert de sa vie »), quand il ne s’agit pas de revisiter en version reggae le « Wonderful life » de Black.
Le banjo et les ambiances country font de ce Western une œuvre qui n’oublie pas un très bel hommage à « Grand-mère ». Baptiste ne va plus à l’opéra et ça lui va plutôt bien…
Ukulélé session : ballades pour Elliott Smith :
Polydor/30 février-PiaS.
Concert au Botanique les 13 et 14 février.
THIERRY COLJON
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myrrhman
15 janvier 2009 à 23 h 09 min
Je n’étais pas spécialement admiratif de Saule sur son premier album, sympathoche mais sans plus, il manquait à mon sens une vraie épaisseur à ses chansonnettes acidulées (à l’exception du “Baiser” déjà très beau)… Mais là, sur ce premier extrait, “personne” c’est le coup de coeur ! Une perle mélodique, digne du meilleur Dominique A, et qui ne quitte plus la tête une fois qu’on l’a entendu… Si tout l’album est du même tonneau…
Piet
15 janvier 2009 à 23 h 48 min
Moi je trouve que justement ça copie beaucoup trop le style de Dominique A. C’en est presque une caricature. Je croirais entendre Dominique A chanter tellement cela emprunte son flow vocal.
Carton jaune pour moi.
Son disque d’avant était p ê un peu moins “sérieux” mais avait plus d’identité.