Chaque semaine, une revue des disques de la semaine, accompagnés des vidéos et des meilleurs liens associés .
PJ Harvey & John Parish, « A woman a man walked by »
Deuxième album pour la paire bristolienne qui s’entend à merveille pour écrire ensemble (textes pour Polly Jean, musiques pour John) des chansons qui restent prospectives sans être déjà entendues, ce qui après toutes ces années reste remarquable. La sensualité toujours à fleur de peau.
Universal.
[youtube IWrfLhX964I]
http://www.myspace.com/pjharvey
Elvis Perkins, « In Dearland »
Le premier, Ash Wednesday, nous avait révélé une personnalité forte à même de renouveler un genre folk aux mélodies éblouissantes. Ce second essai – présenté comme l’effort collectif d’un band – fait tout aussi bien, sinon mieux, avec des chansons d’une beauté à tomber raide. Magique !
XL-V2.
[youtube Kp7ekqTj9eo]
http://www.elvisperkinsindearland.com/
Yeah Yeah Yeahs, « It’s blitz ! »
Sur ce troisième album, produit par Nick Launay, la voix de Karen et les synthés disco de Nick nous font penser à un B-52’s passé à la moulinette punk d’une Blondie rajeunie, sauf qu’ici les années 80 sont brutes de décoffrage. Tout en restant, plus que jamais, foncièrement pop.
Polydor-Universal.
http://www.myspace.com/yeahyeahyeahs
Khaled, « Liberté »
Il était temps que le raï quitte la rubrique des faits divers (et violences conjugales en tout genre) pour revenir au premier plan. Khaled ne pouvait mieux choisir que Martin Messonnier (cf. Amina), qui avait déjà réalisé Kutché, pour ce disque empli de cordes égyptiennes, d’oud et de flûtes. Et pour les radios, il y a même un tube avec Magic System (« KM même pas fatigués »).
My TV Is Dead, « Freedomatic »
Joël Grignard délaisse Delphine et Monsoon pour ce projet en duo avec le chanteur Amaury Massion et une musique plus sombre quoique pop malgré tout, dans ces mélodies qui sont souvent des processions lentes et plombées comme un « Strange fruit » de Lady Day. La voix de Massion est pour beaucoup dans la réussite d’un disque aux sonorités rock à la fois urbaines et très mélancoliques.
Depot 214-PiaS.
THIERRY COLJON