Le futur du reggae passe-t-il par Natty ?

Certains voient déjà en lui un nouveau Bob Marley, alors que c’est plutôt du côté de Finley Quaye qu’on se balade à l’écoute du premier album de Natty, Man like I.

A 24 ans, ce Londonien de père anglais et de mère originaire du Lesotho, se fait vite remarquer par ses dreadlocks, sa voix douce, ses textes engagés et ses musiques bien balancées. Son reggae majoritairement acoustique est gorgé de soul, avec un sens mélodique foncièrement pop. Alex Modiano de son vrai nom, il a, bien sûr, été biberonné aux disques du grand Bob (au point de s’inspirer de Natty dread pour le choix de son nom de scène) mais ses sources d’inspiration sont à ce point multiples (de Linton Kwesi Johnson à Lee Scratch Perry) que le lascar sait fausser les pistes.

Il s’est d’ailleurs fait connaître avec une reprise de Vampire Weekend, une mixtape bourrée de samples de Neil Young, Simon & Garfunkel et NaS.

Natty, c’est une voix qui touche et une personnalité forte qui séduit dès la première écoute d’un disque très bien produit, avec Craigie Dodds et Johnny Dollar de Massive Attack.

Ce disque est habité, tout simplement.

Atlantic-Warner.

http://www.myspace.com/natty4d 

COLJON,THIERRY


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