Olivia Ruiz enchante l’Ancienne Belgique

bruxelle.JPGAuréolée d’un épatant Miss Météores, la « femme chocolat » a fait fondre le public belge mardi soir. Avant de récidiver cet été lors des Francofolies à Spa -le 21 juillet- et un retour cet automne. Toutes les photos du concert.La première chose qui frappe lorsque Olivia Ruiz fait son entrée sur scène, c’est la beauté du décor. Des étoiles un peu partout et à droite, un gigantesque miroir dont la glace pivotera sur elle-même pendant le concert pour offrir de jolis halos de lumière. La deuxième chose, c’est le son. Un son pur et enchanteur qui révèlera pendant l’heure trois quart de concert toute la richesse, la finesse, la pureté et la simplicité aussi des arrangements de la jeune Française.
Ensuite, mais on le savait déjà, Olivia possède un tempérament de feu. Dans sa belle robe, elle arpente la scène, fait la sotte, chambre ses musiciens et se révèle la véritable patronne d’une formation de huit musiciens. Dont cette fameuse section de cuivres empruntée au groupe de son compagnon, le Dyonisos en chef, Mathias Malzieu.

Des cuivres qui donneront des couleurs résolument festives et chatoyantes flirtant parfois du côté de la frontière américano-mexicaine, celle de Calexico. Des cuivres qui claquent comme à la belle époque de la Mano Negra. Des cuivres parfois plus balkaniques aussi qui rappellent cet enivrant Temps des gitans.
Pour la quatrième date de sa tournée placée sous l’égide de Miss Météores dont les «Elle panique», « Spit the devil », «Belle à en crever » ou « Le saule pleureur » gagnent encore en puissance sur scène, Olivia Ruiz propose un vrai spectacle -La balançoire en fin de concert, par exemple- généreux et inventif qui renvoie au bac à sable pas mal de productions actuelles francophones ou anglo-saxonnes. Et puis, la belle s’est faite portée par un public fidèle, festif et toujours prompt à chanter en chœur ou à claquer dans les mains. Tant et si bien que c’est tout sourire que les 2.000 personnes se sont retrouvées dans la douceur de la nuit bruxelloise à fouler le pavé du boulevard Anspach.

Philippe Manche

Album Miss Météores (Polydor – Universal).

http://www.olivia-ruiz.com/ 


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