L’infatigable Tony Allen toujours aussi percutant

t-20090624-00nrr5-1.jpgC’est sur le prestigieux label World Circuit (Buena Vista Social Club…) qu’est désormais hébergé le père de l’afrobeat Tony Allen, qui a fait ses classes, en écoutant Art Blakey et Max Roach mais surtout en étant le batteur de Fela Kuti. Après la parenthèse The Good, The Bad and The Queen de son ami Damon Albarn, Tony Allen est retourné enregistré à Lagos. Autant dire à la source, quoi.Avec toujours le souci de la tradition et de la modernité, Tony Allen convie à ce Secret agent la nouvelle génération de chanteurs nigérians, Ayo en tête. Tant et si bien que porté par un groove toujours aussi habité et chamanique, les morceaux ont presqu’une coloration pop, entre guillemets.

À bientôt septante ans Tony Allen paraît au sommet de son art. « La musique est ma musique » dit-il. « Je ne suis jamais satisfait et j’apprends toujours des autres. La sphère musicale est très spirituelle et je ne pense pas encore en avoir fait le tour ». Ceci explique sans doute cela…

World Circuit ; distr. Munich Records.

PHILIPPE MANCHE


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