Entre décibels et soleil, une deuxième salve de concerts

03_coldplay3_duch.JPG

Circulation fluide aux abords du site ce vendredi en fin de matinée. On débriefe sur le concert de Prodigy, en tête d’affiche jeudi soir, plus convaincant avec les classiques «Firestarter» ou «Voodoo People» qu’avec des nouveaux morceaux faisandés. Quant à Coldplay (notre photo), on vous en parle demain matin.
On garde en souvenir, dès l’ouverture vendredi à 12h45, le visage de «Juste Jacques», heureux comme tout devant l’accueil récolté. Au point de faire applaudir les milliers de personnes qui squattent la scène principale pour remercier le site et «les arbres», «le soleil», «le public». Sous le Marquee, c’est Henry Rollins en formule «stand up» pour une vision truculente et pertinente de l’Amérique. Drôle et fin, Mr Rollins Band reste percutant tant il se sert de ses expériences personnelles pour tailler un costard ou donner des bons points au monde qui l’entoure.

On ne s’attardera pas sur les pourtant très populaires White Lies, formation anglaise cold wave bien loin d’Interpol ou des Editors. Par contre, comme avec les Eagles of death metal jeudi, si les gamins découvrent Joy Division via les White Lies comme les Stooges avec le groupe de Jesse Hughes, c’est tout bon.

L’Ecossaise Amy Macdonald nous a furieusement fait penser aux Cranberries d’antan. Egalement d’outre-Manche, Elbow convainc surtout ses fans. Son univers se prête mieux à la salle. Dans la plaine, c’est clairement la bronzette en option.

C’est sous le soleil des Etats-Unis que Matt Ward et son band nous emmènent sous la tente avec un set d’americana. Rock, folk, country. Son cœur balance. A la rentrée, le copain de Zooey Deschanel sortira un album avec Jim James My Morning Jacket et Conor Oberst Bright Eyes. On s’en réjouit déjà.

A l’heure d’internet, on peut encore communiquer à l’ancienne. Des tas de petites pancartes surplombent les têtes des festivaliers: «Kiss me, I love you, It’s her birthday…» Les fans parlent à leurs idoles. Bloc Party répond avec un set tendu. Même quand on ne s’y intéresse plus vraiment, mais le groupe de Kele Okereke claque comme un smash de Federer. On sait déjà que le match durera quatre sets. Suite et fin de la partie sur Frontstage et dans Le Soir de lundi.

Julien Broquet et Philippe Manche


commenter par facebook

répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *