Les Yeah Yeah Yeah’s tiennent la route

Elle a l’air d’avoir une plume Karen O. Et pas seulement sur la tête avec ce drôle d’accoutrement qu’elle porte au moment de monter, en fin d’après-midi, sur la Pyramid Marquee. Le batteur ressemble à Elio Di Rupo et le coiffeur de Nick Zinner, guitariste, est toujours en cavale, activement recherché par la police. N’empêche. Les Yeah Yeah Yeahs, qui se faisaient clipper par Spike Jonze il y a 5 ans et ont placé un de leurs morceaux, Gold Lion, pour accompagner une pub d’Yves Saint-Laurent, ont toujours eu l’art de se retrouver dans les bons coups. Hype. Encore et toujours. Faut dire que le groupe de Brooklyn soigne son image. Et sa chanteuse, trash et destroy, possède un charisme du méchant. Encore une fois, on craque surtout sur les anciens titres. Pin et Maps, extraits de leur premier album, en tête. Rock’n’roll mais plus si brouillons, les Yeah Yeah Yeahs sont meilleurs que l’image qu’on en gardait. A tout le moins sur scène.(J.B.)


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