C’est loin d’être nouveau, on radote, c’est pas grave, c’est pour la bonne cause. Même après vingt ans de présence régulière en festival, un concert de Nick Cave reste une expérience forte. Pas pour les jeunes fans de Kings of Leon, aux torses marqués d’un “Queen of Lion”, qui somnolent en attendent que ça se passe. Pour les autres, le “patron” des Bad Seeds n’aurait pas pu mieux commencer qu’avec “Tupelo”, d’une puissance étonnante et transcendé par un boss survolté. Nick Cave, sans vraiment tenir compte de la ressortie de ses quatre premiers albums, se fait d’abord plaisir.
Visage apaisé mais feu intérieur intact, “Deanna”, “Papa won’t leave you, Henry” sonnent comme jamais. La tension qui habite et électrise le corps de l’Australien est sidérante. Moins fédérateur qu’un Limp Bizkit, Nick Cave a pourtant capté et jeté un sort sur une partie du public. Avec des Bad Seeds (sans Mick Harvey, évidemment) pas qu’en embuscade, Nick, jusqu’à son dernier souffle, se démultiplie sur scène. C’est la tension et la sauvagerie sans doute maîtrisée, qui électrisent littéralement quelques âmes égarées. (Ph.Mn.)
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