Cerf, cerf, ouvre-moi

deerhoof.jpgC’est en début de soirée notre concert préféré de vendredi. Deerhoof hérisse plus d’un poil de bras avec la voix enfantine de sa chanteuse japonaise Satumi Matsuzaki et n’est sans doute pas le groupe le plus passe-partout à l’affiche du festival dourois. Le quartet indé de San Francisco a toutefois les clés d’une pop noisy et chaotique, expérimentale et saccadée qui nous met la niaque. Le batteur Greg Saunier se démène comme un possédé. Satumi fait de l’aérobic comme Lovefoxxx lors des concerts de CSS. Joue avec un mini ballon. Deerhoof s’amuse. « Vous n’avez pas envie d’interpréter un autre morceau plutôt, » se taquinent les Californiens. Ils reprennent le « Going Up the country » de Canned Heat. Sympa mais c’est avec ses morceaux que Deerhoof est le groupe euphorisant idéal pour amorcer le week-end. Mission remplie.

Toutes les photos du festival (Photos : Thomas Blairon, Belga)

Julien Broquet


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