The Death Set : énergique et potache

deathset.jpgThe Death Set, c’est un peu le croisement, moderne, des Ramones et des Beastie Boys. Un côté potache et crétin (genre on essaie gentiment de piquer l’appareil d’un photographe et on se renverse de la bière sur la tête) qui accompagne une vraie spontanéité rock’n’roll. Il y a chez ce groupe australien installé aux Etats-Unis l’énergie du punk, le goût du sample et le phrasé du hip hop. Une touche électro aussi. Le tout très lo-fi. Pas de temps mort. Des extraits de rap et de R’n’B gomment les blancs entre les morceaux. Courts et crades. Cool et immédiats. Dans l’esprit très Do It Yourself des gars. Il est 14h30, la nuit a été longue, mais certains sont déjà prêts à en découdre. Les kangourous new-yorkais balancent même une reprise du Territorial Pissings de Nirvana. Soulignons que Worldwide, leur premier album, est sorti dans un relatif anonymat l’an dernier.

Toutes les photos du festival (Photos : Thomas Blairon, Belga)

Julin Broquet


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