Dour : Sunday, i’m in love

experimental.JPGMême si on a passé trois journées bien chargées sur la plaine de la Machine à feu, Dour, cette année, a, on a envie de dire, gardé le meilleur pour la fin. Une journée bien roots et rock’n’roll comme on les aime. Pour commencer (il est 13h15, désolé faut récupérer un peu aussi), on s’en va voir les Gantois de Madensuyu (eau minérale en turc) qui poursuivent leur marathon de l’été. Guitare, batterie, Pieterjan et Stijn ne peuvent que faire leur trou en Wallonie. Nerveux et tendu.

Pas le temps de s’asseoir sur l’herbe, qui est restée de l’herbe malgré la pluie intermittente, que The Hickey Underworld attaque sur la Last Arena. « Ca marche vraiment bien en Flandres. Nous en avons vendu autant d’exemplaires que du dernier Dandy Warhols, » nous déclare-t-on en direct du Caroline Music Bruxelles. Stipulant tout de même que Courtney Taylor Taylor et sa clique ne déchaînent plus les foules. Ca pète. C’est carré. Même si on n’est pas outre mesure convaincu par l’album.

On se répète inlassablement mais The Experimental Tropic Blues Band était une nouvelle fois époustouflant. On ne sait plus que dire à propos des Liégeois si ce n’est d’aller les voir. Et de laisser vos enfants à la maison. Une heure de rock qui décape. Et deux reprises, Preachin’ The Blues façon Gun Club et Garbage Man des Cramps qui incendie la Petite maison dans la prairie. Bob Log et the Horros doivent seulement débarquer. Au feu !

Julien Broquet

Toutes les photos du festival (Photos : Thomas Blairon, Belga)

Les images de dimanche


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1 commentaire

  1. ncy

    20 juillet 2009 à 21 h 57 min

    Quelle superbe prog à Dour cette année!

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