10 Days Off: NASA, on demandait la lune ?

nasa-duo-credit-benzo.jpgLe programme des 10 Days Off qui s’achèvent ce soir (début des festivités sur le coup de 23h00 avec Deg, Soda’n’Suds et Jonasty) n’a pas dérogé à la volonté d’ouverture de l’événement, en mélangeant commercial, découvertes et grands noms ou invités attendus au tournant.

Parmi ces derniers, les garçons de N.A.S.A. s’annonçaient avec un live qui, vérification faite samedi dernier, s’est surtout avéré être un dj set. Croisés quelques instants avant de monter sur scène, Squeak E. Clean (Sam Spiegel, alias le frère de Spike Jonze) et DJ Zegon (Ze Gonzales) n’ont pas longtemps fait mystère de la chose : « C’est effectivement notre formule dj’s. Nous jouons des plages de l’album que nous avons remixées, des versions de remixeurs que nous aimons, des nouvelles versions qui claquent plus dans une atmosphère de club et nos morceaux préférés que nous avons montés dans le même esprit. »

Dans la loge qu’ils occupent, un troisième larron effectue quelques assouplissements… Les deux compères le présentent comme leur « attorney » ! « Il fait aussi office de danseur, et il intervient de temps en temps dans le courant du set. » Notez, on pouvait se douter que le genre d’album initié par le tandem américano-brésilien n’allait pas être facile à transposer en live. Ce n’est pas tous les jours qu’on emmène David Byrne, Kanye West, Tom Waits ou Santigold dans ses bagages. « Quand nous nous produisons avec le show complet, nous disposons du module lunaire, de danseurs aliens issus de différentes galaxies… Des invités comme Ras Congo et Fatlip tournent de temps en temps avec nous aussi. Même chose pour Spank Rock, Kanye ou Kid Kudi. Tout dépend de l’endroit où nous jouons et de nos agendas respectifs. »

Samedi dans la nuit, l’endroit est donc le Vooruit où N.A.S.A. fait chauffer les platines dans la foulée du set explosif de Partyharders. Et de fait, entre les plages de l’album « Spirit of Apollo », on peut entendre « Another brick in the wall » remonté sur une énorme bassline, « A cause des garçons » version Yelle (avec un bout du clip tektonik en prime) ou encore « Intergalactic » des trublions Beastie Boys (comme à Dour, dans le set – c’est normal – de Mixmaster Mike). C’est parfois à la limite de la soirée d’anniversaire, puissance de l’installation sonore mise à part, quand ils balancent encore « Seven nation army » et « Killing in the name ». On n’aura jamais entendu autant de rock dans un festival jadis entièrement dédié à la techno ! Surtout qu’ensuite, les gars de Goose nous balanceront un Dutronc ! Mais le cahier des charges est rempli : N.A.S.A. fait danser et jumper, le fun en sus. Et en guise de cerise sur le gâteau, on a même droit – comme promis – à une petite choré du lascar présenté plus tôt, vêtu d’une grande cape noire et coiffé d’un casque de Stormtrooper.

Didier Stiers (photo © Benzo)

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1 commentaire

  1. zaza

    27 juillet 2009 à 19 h 55 min

    MVSC ne s’est pas produit ?

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