Apparemment, les Manic Street Preachers intéressent quelques nostalgiques. Même si certains éprouvent un petit sentiment de culpabilité. C’est donc à un best of, oui, un best of, que James Dean Bradfield et ses potes nous ont conviés mardi avant le concert de Pete(r) Doherty aux Fêtes de Lokeren. Les mecs de Blackwood commencent d’ailleurs par leur meilleure chanson, la bouleversante Motorcycle Emptiness. 17 ans déjà qu’est sorti « Generation Terrorists ». Un bail.
Un bail à moitié renouvelé. Car si les Preachers ont signé par la suite nombre de singles radiophoniques, souvent engagés, on a peiné à retrouver le crédo nihiliste et désespéré de son leader disparu en 1995, le guitariste et parolier Richey James (pour la petite histoire, leur dernier album, Journal for Plague Lovers, sorti en mai dernier, est le seul dont il a écrit à lui seul toutes les paroles). Alors c’est vrai que James Dean a une jolie voix. Qu’il ne fait pas ses 40 ans et se donne sans compter. Vrai aussi qu’on se laisse accrocher par les morceaux les plus rock du set. Rien de vraiment neuf toutefois sous le soleil.
Au programme? Everything must go, You love us, A Design for life, Tsunami, The Everlasting, Ocean Spray (qui fut aussi un single), If you tolerate this your children will be next ou encore You Stole the sun from my heart… C’est quand même du déjà vu et du déjà entendu. En dents de scie. Comme leur carrière.
J.B.
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producent odziezy ciazowej
5 mai 2011 à 18 h 30 min
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