Montés sur la scène principale à 18h10, les Londoniens de Razorlight auront joué leur set avec un ciel tout gris pour ligne d’horizon. Ça doit faire une drôle d’impression !
Cela dit, le concert n’a pas non plus démarré de la manière la plus colorée qui soit. Johnny Borell, dont la silhouette pourrait être confondue avec celle d’un Ian McCulloch ou d’un des frères Reid, assure ce qu’il peut de show, mais on a l’impression qu’il doit par moments se sentir un peu seul. Des morceaux comme « North London Trash », « Back To The Start » ou « Stumble & Fall » ne manquent pourtant ni de vitamines, ni de ces petits riffs acérés (ni de batterie quand on voit comme le sieur Andy Burrows mouille son maillot). Rien à faire, cette pop-là peine à décoller, et on se surprend de temps en temps à faire plus attention au look « n’importe quoi/n’importe comment » des musiciens qu’à la qualité des compos. Avant de filer en backstage rejoindre Noodles, le guitariste d’Offspring, le temps d’une interview.
A 20h30, l’affaire est dans la boîte, pendant que les Deftones se déchaînent sur la grande scène. Et que la pluie tombe enfin. De plus en plus dru.
Didier Stiers
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