Il y a des groupes comme ça où tout est dans le nom. En ce qui concerne les Liégeois, réhabilitateurs du Bonzaï-style, il convient plutôt de dire « collectif », mais quand il s’agit de party, ils ne font effectivement pas dans la dentelle. Comme nous l’ont expliqué Mon Colonel et The Shore, croisés dans les coulisses des récents 10 Days après un set qui a peu a peu fait accourir le monde dans la grande salle du Vooruit. Même effet au Pukkelpop ce vendredi midi. C’est contagieux, l’énergie !
Mon Colonel, casquette de trucker vissé sur les tifs, c’est « la bible » musicale de son camarade The Shore tombé à l’adolescence dans l’électronique qui fait danser. De rencontres qui comptent en coups de pouce, ils ont aujourd’hui une résidence au Social Club à Paris. Sur les platines, ça secoue pareil ; leurs plus vieilles plaques doivent dater du début des années 90.
Des beats qui cognent et de la distorsion, c’est le genre de recette parfaite pour exploser les tympans rassemblés au Boiler ce vendredi. Jouer tôt ou tard, pendant une heure ou quatre, ces agitateurs là ne font plus trop la différence. Il est midi, sous le ciel de néon d’un chapiteau déjà bien rempli, et qui se comblera tout au long d’un set traversé de sirènes, de klaxons et de bruits divers. Au vu des sourires qui s’affichent au pied de la scène, et des dizaines de festivaliers qui sautent les bras en l’air, on se dit que c’est mission accomplie pour le Colonel et ses troupes. Une mission bouclée notamment sur une version bien speedée de “Jump Around”. Un peu leur devise…
Didier Stiers
– www.myspace.com/partyharders
[display_podcast]