Guitares, basse, batterie, accordéon, piano, ukulélé, tambourin, clavier, trompette… Edward Sharpe et ses Magnetic Zeros sont à première vue ceux qui ont utilisé le plus d’instruments ce week-end sur les scène du Pukkelpop. Une scène, celle du Club, qu’ils ont pris d’assaut à dix. Dix hippies qui prônent l’amour en musique. L’une dans une petite robe ensoleillée, l’autre, Alex Ebert, torse nu avec une floche autour du cou. On pense plus à Arcade Fire qu’à Ima Robot. Son ancien groupe dance pop. Mais de toute façon, on est ici les deux pieds dans le folk rock. Le Los Angeles des années 60. Alex, ou doit-on dire Edward ?, papote un peu trop entre ses morceaux souvent décousus mais la « communauté » de Californiens a de l’énergie, du souffle et des idées. Un apéritif idéal pour commencer la journée dans la bonne humeur sur le coup de midi et demie. On entendra probablement beaucoup parler de « Up From Below », leur premier album, dans les prochaines semaines. La petite troupe psychédélique semble un peu ailleurs. Si Ebert et ses disciples ont vu la lumière, leur musique devrait bientôt sortir de l’ombre.
J.B.
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