Eh oui, et de trois ! La Nuit du Soir, Anthony Sinatra commence à la connaître. Après deux participations avec Hollywood Porn Stars, c’est avec ses camarades de Piano Club qu’il bouclait cette édition 2009 à l’Orangerie. En mode festif et dansant, comme il se doit.
Ironie de l’histoire, Piano Club est le plus ancien de ces deux projets, mais c’est aussi celui qui accuse un certain retard, disons, discographique. “Notre projet principal aujourd’hui, c’est d’arriver à réaliser un disque, précise l’intéressé, retrouvé en backstage après la prestation de son groupe. Piano Club est complètement indépendant, on joue parce que ça nous fait plaisir et ça nous amuse, on n’a aucune pression. On sort de temps en temps un petit single, un vinyle 45T, on fait des dates… Et oui, on travaille là sur un album. On a écrit les morceaux, enregistré des maquettes assez abouties et on va entrer en studio pour que d’ici février-mars, le premier album puisse enfin voir le jour.”
Il est clair, le calendrier des Liégeois qui viennent de prester quatre concerts en une vingtaine de jours avec leur nouveau line-up, un line-up où les tenues blanches sont de rigueur et dans lequel on retrouve désormais Julien Paschal à la batterie, ex-Sharko et ancien Grandpiano (un groupe sous-estimé en son temps). On résume : un nouveau titre pour accompagner cette remise en route et annoncer l’album, quelques dates jusque novembre, travail à plein temps sur l’album ensuite, puis retour probable en avril, à temps pour les festivals.
A l’image de “Love hurts” (le nouveau single en question), le mélange des guitares et des claviers vintage assaisonnant généreusement l’ensemble est plutôt fun. La formation a affiné sa personnalité, l’accent anglais s’est bonifié. Le son a manifestement gagné en luxuriance. Parfois même un poil trop, mais on imagine que ce sont là de ces petites choses qu’il convient encore de régler au fil des concerts.
Didier Stiers
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zaza
25 septembre 2009 à 20 h 51 min
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