Hawksley soigne ses peines avec viande et lait

Le plus prolifique des artistes canadiens publie deux albums en un, deux ans après Between the Beautifuls et Los Manlicious. Rien de tel qu’un chagrin d’amour pour vous inspirer. Hawksley est retourné dans sa ville natale, Huntsville, Ontario, pour écrire et composer deux albums, Meat et Milk, qu’il est allé enregistrer un peu partout au Canada, en Suède, en Angleterre et en Californie. Si le second est un peu plus électro et dansant, les deux ont en commun de jouer aux montagnes russes avec les sentiments.

On suit, chanson après chanson, les sautes d’humeur, les moments de dépression et d’excitation, la mélancolie puis les moments de bonne humeur de celui qui n’a rien perdu de sa fièvre mélodique. Comme dirait Malik : c’est du lourd. Tout est au bon au moulin d’Hawksley : entre rock et pop, il renoue avec les structures complexes et profondes d’un Beck pour nous toucher, nous secouer, nous enthousiasmer par la richesse et la diversité de morceaux qui nous accompagnent longtemps, sans jamais chercher la facilité.

Ces deux albums sont une vraie mine d’or, aux pépites brillant toutes d’un éclat différent.

Isadora-Rough Trade.

THIERRY COLJON


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1 commentaire

  1. chasseur immobilier toulouse

    15 avril 2010 à 15 h 23 min

    Je ne connaissais pas, c’est vraiment excellent, merci !

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