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Snoop Dogg, the king of New York

par le 20 avril 2010

20_snoop200.jpgDans la foulée de son nouvel album Malice in wonderland, le “Dogfather” du gangsta rap était ce lundi au Brooklyn Bowl pour un show frontal à l’ancienne de 60 minutes. Snoop Dogg sera cet été chez nous au festival Couleur Café.Si les doux et heureux hasards de l’existence vous conduisent un jour à Brooklyn, il faut impérativement se rendre au Brooklyn Bowl. Cet immense hangar à quelques blocs de Bedford Avenue est reconverti en salle de concert autant qu’en salle de bowling. Concrètement, vous pouvez aligner les strike tout en matant le concert. La dimension du club s’apparente à celle du Vaarkapoen. Des écrans géants sont situés au dessus des 16 pistes et diffusent plusieurs films en même temps. Ce lundi, c’était Boys in de hood et Reservoir dogs. Au bar, des télés retransmettent les play off de la NBA pendant que chacun sirote sa bière ou son cocktail en papotant gentiment. Alors qu’on aurait pu s’attendre à un public plutôt chaud -la fouille reste néanmoins sévère avec le détecteur de métal, quand même-, l’ambiance est étonnamment cool. A 90 %, le public est blanc. Les dix autres % sont composés de la clique de Snoop Dogg, qui prend possession de quelques sofas à droite de la scène. On en croise un avec le foulard bleu des Crips noué nonchalamment autour du coup, signe distinctif d’un des plus célèbres gangs de Los Angeles au sein duquel le rappeur a fait ses armes, c’est le cas de l’écrire.
A 23h40, l’oxygène se fait rare et l’électricité est palpable. Les cinq membres de la sécurité du lascar, tous sapés comme les prêtres qu’on croise le dimanche dans les églises de Harlem, s’installent aux deux coins de la scène. Sur les escaliers, pas loin d’une vingtaine de personnes, le gang de Snoop, s’installe sur les escaliers en attendant l’arrivée imminente de la star. Devant 600 personnes, cette fripouille va offrir un show d’une heure montre en main sec et racé. Sans ses musiciens, l’auteur de « Drop it like it is », se la joue old school. Trois mc’s, dont Kurupt, et un dj suffisent à maintenir une tension presque rock. John Paul Jones, le bassiste de Led Zeppelin et désormais membre des Them Crooked Vultures, n’en perd pas une miette. Pas folle la guêpe, Snoop, vêtu comme des camarades d’une veste des Yankees, sait pertinemment bien que son nouvel album ne vaut pas tripette. Un seul extrait suffira. Le reste, ce sont les « Gin and juice » ou autre « What’s my mother fuckin’ name » qui bastonnent à tout va. L’animal s’amuse, danse, sourit et fait son show en pro qu’il est. Mais derrière sa prestation impeccable, on perçoit le plaisir presque enfantin qu’éprouve l’intéressé à être scène. Il rend hommage à Tupac et à Notorious Big, balance le « P.I.M.P » de 50 Cent ou le « Jump around » des House of Pain, histoire maintenir la pression et fait ses références habituelles à l’herbe et aux « ladies ». Avant de remercier Brookyn -il joue ce soir à Manhattan- Snoop nous fait partager ses trois recommandations à appliquer au saut du lit. « Première chose, lavez vous les dents » dit-il en se gondolant. « Ensuite, remercier Dieu et fumez de l’herbe. Tous les jours ! ». Dans ce tiercé (dans l’ordre ou dans le désordre), on se contentera de se laver les dents…

PHILIPPE MANCHE (à New York)

Album Snoop Dogg : Malice in Wonderland (Virgin -EMI)
Snoop Dogg sera à Couleur Café le samedi 26 juin 2010. Infos www.couleurcafe.be

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5 Comments

  1. Noah Dodson

    20 avril 2010 à 10 h 45 min

    Le decteur de metal a Brooklyn Bowl, c’est bien la premiere fois que ca arrive!
    J’espere que Philippe est reste pour le Karaoke Killed The Cat qui suivait le concert, comme chaque lundi a Brooklyn Bowl.

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  2. cler

    20 avril 2010 à 12 h 38 min

    Snoop Dog, the king of New York, faut pas déconner.

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  3. AmauryC

    20 avril 2010 à 12 h 56 min

    Ça devait être terrible.
    Vivement Couleur Café !

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  4. Mr Writer

    20 avril 2010 à 13 h 45 min

    C’est “drop it like it’s hot” et pas “drop it like it is”…

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  5. chasseur immobilier toulouse

    21 avril 2010 à 12 h 06 min

    Le roi de New York, ce titre à sensation me paraît un peu exagéré…..

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