Auryn a fait ses vrais débuts, jeudi soir, en remplissant à elle seule la Rotonde du Botanique. La critique de Thierry Coljon.
C’était il y a trois ans, au même endroit, à la Rotonde, en première partie de Troy Von Balthazar qui l’avait invitée après l’avoir découverte via Myspace. Auryn était seule derrière son piano. Aujourd’hui, entourée d’un band efficace (grâce, notamment, à sa violoniste, harpiste, vibraphoniste, pianiste…), Auryn n’est plus seule et après des années de premières parties et de festivals (nous l’avions découverte aux Ardentes et aux Francos de Spa en 2008), elle a enfin droit à une scène pour elle toute seule, en haut de l’affiche, pour présenter son premier album, Winter hopes.
La salle est pleine, d’amis bien sûr mais aussi d’un public qui a déjà fait sien le titre « Today » bien diffusé en radio. La jeune chanteuse bruxelloise va vite séduire son audience, alternant les émotions, que ce soit au piano en ouverture, à la guitare électrique au final ou a capella en rappel. Au-delà d’une voix bien assurée, d’une aisance de comédienne et de la finesse de ses compositions bilingues, Auryn séduit aussi par un charme naturelle la poussant à ne pas masquer cette joie qu’elle a d’être là, devant « son » public, aboutissement d’un long travail. Auryn laisse parler son cœur et plus d’une fois manque de se laisser déborder par ses émotions.
Mais c’est déjà une grande, Auryn. Avec ses invités de marque, comme Han Stubbe, le clarinettiste de DAAU, ou Baptiste Lalieu, alias Saule, venu occuper son rang dans le superbe duo, « A neverending story », véritable climax du concert. Si on connaissait déjà sa reprise du « Over my shoulder » de Mika (présente sur le disque), on a par contre découvert, en rappel, sa réinterprétation originale du « Wild is the wind » de David Bowie, ainsi que du fameux « Bye bye love ». Auryn peut finalement tout faire, avec une délicatesse et une fraîcheur qu’on retrouvera avec plaisir cet été à des festivals comme les Francos de Spa ou le Brussels Summer Festival.
THIERRY COLJON
enchanté
30 avril 2010 à 10 h 50 min
j’ai rarement entendu un album aussi pénible que celui d’Auryn. Pas de critique sur sa voix qui n’est pas non plus exceptionnelle. Mais sur des compos qui, pour le coup, manquent d’originalité. La question étant: qu’est-ce qu’Auryn a à nous apporter?
Geraldine
30 avril 2010 à 12 h 03 min
Formidable Auryn hier soir. Un moment de bonheur, à l’image de son bel album.
Anouskz
30 avril 2010 à 12 h 06 min
Auryn’s neverending story begins…
And i love it
2manynotes
30 avril 2010 à 15 h 37 min
Vue en première partie d’Eicher au 140. Comme une migraine, on est content quand c’est fini.
Rollercast
30 avril 2010 à 16 h 00 min
oui excellent concert hier soir! La salle archi comble était survoltée…
Je note déjà le prochain aux franco:)
Kkl
30 avril 2010 à 16 h 03 min
Bon concert, album classe!
Auryn apporte de l’émotion et du bonheur tout simplement.
Scorcese
30 avril 2010 à 16 h 42 min
Je l’avais egalement vue auparavent, et il faut avouer qu’elle evolue à grands pas Auryn !!
Un concert émouvant et gai !
S’il y a migraine, ca proviendrait plutot du vin moyen du café Bota:)
Grammophon
30 avril 2010 à 16 h 45 min
Excellent !!!
J’irai peut etre la revoir aux francos…
zaza
1 mai 2010 à 0 h 31 min
Je ne connais pas.
Nico
1 mai 2010 à 8 h 42 min
Tout simplement magique ce concert! Neverending story était en effet le climax d’un concert tout simplement génial!
Thomas
1 mai 2010 à 10 h 07 min
“sa réinterprétation originale du « Wild is the wind » de David Bowie”, sauf que c’est pas un morceau de David Bowie. C’est un morceau qui a été écrit dans les années 50, et qui a notamment été chanté par Nina Simone dans les années 60.
zaza
1 mai 2010 à 17 h 37 min
lol ! Ca arrive au moins 1 fois tous les 3 articles ce genre d’erreur !
Piet
2 mai 2010 à 1 h 09 min
C’est un peu comme dire le “feeling good” de Muse.
La honte intersidérale.
lesoir
2 mai 2010 à 9 h 36 min
Vous avez raison: on n’est jamais assez précis. “Wild is the wind” est une chanson écrite par Dimitri Tiomkin and Ned Washington pour le film du même titre sorti en 1957 et chantée/créée par Johnny Mathis. Nina Simone en 1966 (sur l’album dont elle était la plage titulaire) et David Bowie en 1976 (sur l’album “Station to Station”) ont tout deux immortalisé cette fort belle chanson magnifiée à son tour par Auryn.
Comme ça tout le monde est content…
chasseur immobilier toulouse
2 mai 2010 à 11 h 00 min
Comme quoi, reprendre du Bowie n’est pas si évident que ça…