Vendredi soir, à la Caserne Fonck à Liège, Miossec a offert un concert sobre et intense devant 350 personnes emballées.
Quelques mois après un concert au Cirque royal où le Breton présentait de larges extraits de « Finistériens», un dernier album réalisé et co écrit avec Yann Tiersen, Christophe Miossec était pour deux soirs en Belgique.
D’abord à Arlon et ensuite à Liège. A 21h30, lorsque l’auteur du brûlant « Baiser » monte sur les planches, on sent l’animal concentré et à son affaire. Entouré par quatre musiciens, dont son solide guitariste Robert Johnson, Christophe revisite quinze ans d’un répertoire qui a fait de lui et de quelques autres (Bashung, Christophe, Dominique A, Yann Tiersen,…), l’un des rares artistes à électrifier une chanson française qui avait bien besoin d’être dépoussiérée.
Très sobre, au propre comme au figuré, le chanteur a littéralement habité les plus belles perles de sa discographie. Mais ce qui frappe le plus parmi les « Non, non, non (je ne suis plus saoûl) », « La fidélité » ou « La mélancolie », c’est la cohésion du groupe. Ce n’est pas Christophe Miossec et ses musiciens mais bel et bien Miossec, le groupe. Guitares ciselées, section rythmique souple et sèche à la fois, claviers et violon plus doux ou entêtants, l’ensemble a fière allure. Et la vedette de la soirée de nous surprendre et séduire avec cette belle version de « Osez Joséphine » d’Alain Bashung.
Les chansons sèches et sombres de « Finistériens » tiennent mieux la route scéniquement qu’au Cirque royal. « Les chiens de paille » ou « Jésus au PMU » sont, certes, plombées mais l’habillage et l’interprétation du chanteur les rendent encore plus poignantes.
On s’en voudrait de ne pas mentionner aussi un beau bien que tristounet « Seul ce que j’ai perdu (m’appartient à jamais) » en guise de dernière chanson. Et clôturer ainsi ce très chouette concert.
PHILIPPE MANCHE
chasseur immobilier toulouse
2 mai 2010 à 10 h 57 min
Excellent artiste vu plusieurs fois sur des scènes françaises
Chasseur Immobilier Lyon
26 juin 2010 à 11 h 59 min
La reprise de “Osez Joséphine” est le plus bel hommage fait à Bashung.