Les Editors font main basse sur la caserne Fonck

Vendredi soir, à Liège, le groupe anglais Editors a lancé la deuxième partie de sa tournée mondiale.L’occasion de voir la formation emmenée par Tom Smith dans un club de 700 personnes (la Caserne Fonck) avant un passage à Rock Werchter le vendredi 2 juillet prochain.

Le succès du groupe basé à Birmingham reste une énigme. Les Editors ont beau puiser à fond dans les années 80 (Joy Division ou U2 en tête), ils vendent des disques par camions entiers. Rien qu’en Belgique, leur troisième album “In this light and on this evening” (distribué chez nous par PIAS) s’est écoulé à plus de 25.000 exemplaires. C’est énorme. Et après avoir rempli Forest-National les doigts dans le nez, le quartet remettait le couvert à la Lotto Arena à Anvers pas plus tard qu’il y a quelques semaines. Pas étonnant, dès lors, de leur place à l’affiche de Rock Werchter : de 20h30 à 21h50 sur la scène principale.

Un set qui sera sans doute très proche de ce que nous avons vu ce vendredi à la Caserne Fonck. Joli coup pour toute l’équipe des Ardentes que l’organisation de ce concert. En fait, les Editors cherchait un club afin de se remettre en jambes avant le Pinkpop hollandais (ce samedi) et toute une tripotée de festivals dans la foulée.Que retenir de cette heure et demie de concert devant 700 personnes aux anges? Objectivement, il n’y a pas grand chose à reprocher à Tom Smith et aux siens. L’animal possède une belle voix, certes, qui rappelle furieusement celle de feu Ian Curtis mais qu’importe. Il a une chouette tronche, remercie le public en français et s’appuie sur ses trois camarades pour envoyer le bois. Et parvient même à nous toucher le temps d’une chanson, la poignante “Smokers outside the hospital doors”. Editors revisite son répertoire et joue évidemment tous ses tubes, “Papillon”, en tête avec foi et conviction.

Subjectivement, on y arrive, et c’est la règle, on sera tenté de dire que malgré le capital sympathie qu’inspire le groupe, les références aux années 80 sont assez pénibles sauf si on les a passées à écouter beaucoup plus U2 que les Pixies. Les Editors ont beau être sympas comme tout (comme dirait mon copain Thomas : “il ne manquerait plus qu’ils mordent”), ils ne possèdent pas la classe d’Interpol. Ceci étant, la musique, comme l’art en général, restant quelque chose d’éminemment passionnel et forcément subjectif, on n’a vu personne tirer la tronche à la sortie de la salle, que du contraire…

(Ph.Mn.)


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9 Comments

  1. John

    29 mai 2010 à 16 h 26 min

    Mouais… “si tout le monde était content, c’est que c’était bien”. On a vu mieux comme critique de concert…

  2. Bernard P.

    29 mai 2010 à 16 h 33 min

    “Les Editors ont beau puisé(-ER) à fond (…)”.

    😉

  3. Denis

    29 mai 2010 à 19 h 14 min

    Editors qui pompent sur U2 … alors celle-là elle est bonne !!!!

  4. Ludo

    29 mai 2010 à 21 h 46 min

    Bon, j’ai compris, je m’en vais chercher une meilleure critique… Ou bien une critique tout court, en fait.

  5. Joe Caramel

    30 mai 2010 à 0 h 58 min

    Pour une fois je suis d’accord avec Le Soir !

  6. Phil

    30 mai 2010 à 15 h 09 min

    Les editors sans doute plus inspirés que le chroniqueur.
    Disons prestation convaincante mais sans réelle surprise… quoique… jouer à Liege…ce fut la surprise avant l’heure !

  7. Jean Voltaire

    30 mai 2010 à 15 h 24 min

    puiser à fond, par camions entiers, les doigts dans le nez, remettait le couvert, toute une tripotée, une chouette tronche, ne manquerait plus qu’ils mordent, tirer la tronche (…)

    Le ton pauvre et familier du texte c’est pour faire jeune cool ou c’est écrit par un étudiant qui a raté son examen de français ?
    Déja pas très haut, le niveau baisse…

  8. Perrine

    5 juin 2010 à 20 h 13 min

    Chacun son avis mais qu’est-ce que c’est mal écrit…!!!!!

  9. Rikaï Zaza

    5 juin 2010 à 22 h 20 min

    La caserne Jean-Luc Fonck !

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